Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic a proposé à l’Union juive française pour la paix (UJFP), de participer à un plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Composée essentiellement de juifs d’extrême-gauche, et dirigée localement par un membre du NPA (André Rosevègue), cette association est connue pour son opposition virulente à l’État d’Israël et pour sa reconnaissance du droit du peuple palestinien à un État.......Détails.......
C’est principalement pour ce motif, qu’une autre association juive, la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), elle aussi conviée à participer à ce plan, ne souhaite pas s’asseoir à la même table que ce collectif.
Sa responsable locale et élue sous l’ancienne municipalité, Sarah Bromberg (en photo avec Nicolas Florian), est vent debout contre la décision du maire. Son association n’hésite pas à faire référence à la seconde guerre mondiale en s’adressant à Pierre Hurmic :
« Dimanche, vous allez commémorer la rafle du 10 janvier 1944 pour laquelle Maurice Papon a été condamné. Les 335 victimes qui ont été raflées parce qu’elles étaient juives. Cela s’appelle l’antisémitisme, une haine spécifique, n’en déplaise à l’UJFP ».
André Rosevègue, ancien professeur de l’éducation nationale, et militant NPA, est très implanté dans le milieu militant de gauche à Bordeaux.
Manifestations, tribune sur le site militant RUE 89, chroniques sur La Clé des Ondes, conférences pour la FSU et le Front de Gauche…, il est également lié à plusieurs proches du maire de Bordeaux.
Ce dernier fréquente également les islamistes.
Il participait en novembre 2019 à la « manifestation contre l’islamophobie », et n’hésite pas à s’afficher avec des personnalités sulfureuses, comme Marwan Muhammad du CCIF.
Contrairement à la polémique lancée par la Licra, il entretient également de bonnes relations avec le CRIF (photo avec le président local du Crif, Albert Roche).
Encore récemment, ce militant d’extrême gauche avait les honneurs du journal Sud-Ouest, à l’occasion de la sortie de son ouvrage : « Guide du Bordeaux colonial » !
La mairie de Bordeaux a répondu dans un communiqué de presse : « Le maire, son équipe municipale, Olivier Escots et Paul-Bernard Delaroche, condamnent fermement tous les propos antisémites et toutes les tribunes et exploitations politiques préjudiciables au sérieux du travail entamé ».
Les actes antisémites commis dans le département ne sont pas communiqués, ceux-ci étant trop faibles pour constituer des statistiques sérieuses.
Source Infos Bordeaux
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