"Nous les avons invités à nous aider. Ils sont habitués à traiter avec les terroristes, ils savent comment bien les traiter. Et tout ce que nous voulons, c'est donner la paix aux citoyens", a expliqué Arturo Murillo, sans donner plus de détails.
Le responsable a déclaré que la police bolivienne enquêtait sur des extrémistes de gauche qui seraient liés à Maduro et à des trafiquants de drogue qui, selon le gouvernement, auraient provoqué des émeutes meurtrières dans le pays après la démission de l'ancien président Evo Morales le mois dernier.
Morales devait terminer son troisième mandat en janvier, mais a remporté des protestations de plusieurs semaines après une élection gagnante pour fraude électorale.
Il a attribué sa chute à un coup d'État après que les forces de sécurité ont retiré son soutien.
Le gouvernement intérimaire du président Jeanine Añez, un ancien législateur de l'opposition pour Morales, qui était le plus haut responsable politique lorsque son vice-président et lui-même ont demandé l'asile politique au Mexique, a nettement viré la politique de la Bolivie à droite.
Añez a renforcé la position de la droite religieuse, renoué des liens étroits avec les États-Unis et Israël et renvoyé des centaines de médecins cubains et de diplomates vénézuéliens dans leur pays.
Son gouvernement a également créé des unités de police pour mener des opérations de lutte contre le terrorisme.
Des images télévisées diffusées dans les médias locaux ont montré à la police des masques et des armes lors de séances de formation.
La semaine dernière, le gouvernement a conclu une série d'accords avec les responsables de la manifestation pour "pacifier" la Bolivie après les affrontements entre les forces de sécurité et les partisans de Morales, qui ont tué une trentaine de personnes.
Murillo a accusé Maduro, proche allié de Morales, d'avoir financé des émeutes dans toute la région, sans fournir aucune preuve.
Il a également annoncé son intention de se rendre aux États-Unis pour établir des "relations" afin d’échanger des informations.
Le gouvernement Maduro a qualifié ces accusations de non fondées.
Source Breaking News
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