Le porte-parole de la Force intérimaire de l’ONU au Liban, Andrea Tenenti, a confirmé hier à L’OLJ que l’armée israélienne avait retiré, le 26 septembre dernier, en coopération avec la force onusienne, une caméra de surveillance qu’elle avait installée à l’entrée d’un ancien tunnel de chemins de fer près de Ras Naqoura (Liban-Sud)........Détails........
L’installation de cette caméra, apparemment repérée par l’armée libanaise le 25 septembre, avait auparavant provoqué un incident.
Une source bien informée a ainsi confirmé à L’Orient-Le Jour que lors de la découverte de cette caméra placée à un endroit qui constitue une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, un soldat, qui s’était hissé pour couvrir l’engin, a été asphyxié par la diffusion d’un gaz toxique par un mécanisme relié à la caméra.
Sept autres militaires ont été plus légèrement atteints au cours de ce même incident.
Quoi qu’il en soit, la caméra a bien été retirée le lendemain de sa découverte par l’armée libanaise, a indiqué Andréa Tenenti dans un communiqué de la Finul.
Rapportant que l’armée de l’État hébreu avait installé cette caméra de surveillance à Ras Naqoura, à l’entrée nord de l’ancien tunnel de chemins de fer (photo ci-dessus), le porte-parole a souligné qu’après avoir pris connaissance de ces faits, la Finul était « immédiatement entrée en contact » avec les différentes parties, afin de trouver une solution à ce problème « sans raviver les tensions ».
Au lendemain de ces prises de contact, l’armée israélienne avait informé la Finul qu’elle retirerait cette caméra.
Et en effet, toujours selon le communiqué, « au matin du 26 septembre, grâce à l’intervention urgente de la Finul, l’armée israélienne a déclaré que la caméra serait retirée bientôt, et cela a été effectivement fait le même jour ».
Et d’ajouter :
« Voilà ce que notre mécanisme de liaison et de coordination permet de réaliser. Dans ce cas, l’action a été très rapide.
Et c’est pourquoi nous appelons toutes les parties à s’en remettre à la Finul afin de résoudre les disputes qui peuvent éclater le long de la ligne bleue, en vue d’éviter une action unilatérale qui peut aggraver la situation. »
Source L'Orient le Jour
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