Sans surprise, cette information aussi étrange, qu’explosive – étant donné les très bonnes relations qu’entretiennent l’Etat hébreu et l’oncle Sam – a obligé le président Trump et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, à éclaircir d’urgence la situation.
Si l’ancien magnat de l’immobilier a dégainé le premier en confirmant laconiquement que « tout était possible », l’intéressé a tout de même assuré offrir très peu de crédit à ce genre d’hypothèse.
Dans la foulée, Israël Katz, le ministre des Affaires étrangères israélien, a martelé que Tel Aviv « ne menait aucune mission d’espionnage aux États-Unis (…) (Les deux pays) partageant énormément de renseignements pour prévoir toute menace et renforcer leur sécurité (commune) ».
Une version des faits que B. Netanyahou a également conforté en fustigeant un scénario ubuesque :
« J’ai une ligne directrice : pas d’espionnage aux Etats-Unis. Elle est respectée à la lettre, sans exceptions. »
Pour information, Donald Trump avait annoncé en grande pompe le 21 août dernier « qu’aucun président américain n’avait fait autant que lui pour Israël ». Sa reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu, ainsi que de la souveraineté israélienne sur la partie du Golan syrien annexée par Tel Aviv en 1981 en sont des exemples majeurs.
Source Le monde arabe
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