Une banderole portant l'inscription "Mémoire et justice" ainsi que les noms des victimes de l'attentat à la bombe en 1994 contre le centre communautaire de l'Association mutuelle israélienne argentine (AMIA) a été présentée le 18 juillet lors d'un rassemblement organisé pour le 25e anniversaire de l'attaque, à Buenos Aires, en Argentine.
Cette annonce coïncidait avec la visite du Secrétaire d’État américain Mike Pompeo, alors que l’Argentine commémorait l’attentat à la bombe contre un centre communautaire juif à Buenos Aires, qui a coûté la vie à 85 personnes.
L'Argentine blâme l'Iran et le Hezbollah pour l'attaque. Les deux nient toute responsabilité.
L’Argentine reproche également au Hezbollah d’avoir attaqué l’ambassade israélienne à Buenos Aires en 1992, qui a coûté la vie à 29 personnes.
L’Unité d’information financière du gouvernement argentin a ordonné le gel des avoirs des membres du Hezbollah et de l’organisation un jour après la création par le pays d’une nouvelle liste de personnes et d’entités liées au terrorisme.
La désignation du Hezbollah en tant que groupe terroriste est une Première en Amérique latine.
"A l'heure actuelle, le Hezbollah continue de représenter une menace pour la sécurité et l'intégrité de l'ordre économique et financier de la République argentine", a déclaré un porte-parole du gouvernement dans un communiqué.
Le Hezbollah n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat.
L'année dernière, l'Argentine a gelé les avoirs de 14 membres du clan Barakat, une famille élargie qui, selon les responsables, entretient des liens étroits avec le Hezbollah.
Des responsables américains et argentins ont déclaré que le Hezbollah opérait dans ce que l'on appelle les trois frontières de l'Argentine, du Brésil et du Paraguay, où une économie illicite finance ses opérations dans le reste du monde, et notamment le trafic de drogue.
La décision de l’Argentine de geler les avoirs du Hezbollah et de s’associer aux États-Unis pour le qualifier de groupe terroriste constitue une victoire importante pour l’administration du président Donald Trump qui cherche à accroître la pression exercée sur Téhéran et ses mandataires.
L'impact financier sur le Hezbollah sera probablement insignifiant, car il dispose d'autres sources de financement, a déclaré Seth Jones, directeur du projet sur les menaces transnationales au Centre d'études stratégiques et internationales de Washington.
Parmi les autres alliés américains qui désignent le Hezbollah ou son branche militaire comme organisation terroriste, on trouve le Canada, la Grande-Bretagne, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Union européenne et Israël.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a félicité cette décision en disant:
"Il est temps que tout le monde comprenne le grave danger que représentent l'Iran et le Hezbollah. Il est temps que le monde entier se dresse contre eux".
Source News 24
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