Passé, présent et futur : ce sont trois prix, chacun d’un montant d’un million de dollars, qui sont décernés tous les ans par la fondation israélienne Dan David.
Des prix souvent considérés comme le « Nobel juif », et qui sont remis à l’université de Tel Aviv pour récompenser des réalisations exceptionnelles dans tous les domaines.
Cette année, parmi les récipiendaires dans la catégorie « défense de la démocratie », l’ONG Reporters sans frontières - basée à Paris - qui ne ménage pourtant pas ses critiques à l’égard d’Israël, classé par l’organisation à la 88e place sur 180 pays pour la liberté de presse.
La décision d’attribuer le prix n’a pas été prise sans hésitation, explique Ariel David, fils du fondateur et membre du comité de nomination. « C'est un prix international. L'organisation ne reçoit pas le prix pour son travail en rapport avec Israël en particulier », rappelle-t-il.
Mais d'ajouter que « c'est aussi un symbole, un signal important, qu'un prix tellement lié à Israël puisse être donné à une organisation qui critique Israël. Je pense que c'est un symbole de la force de la démocratie israélienne. »
Reporters sans frontières partage son prix israélien avec Michael Ignatieff, le président et recteur de l’université d’Europe centrale de Budapest, fondée par le milliardaire Georges Soros.
Également récompensée cette année, la Costaricaine Christiana Figueres, architecte de l’Accord de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique.
Source RFi
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