Jérôme Galon est immunologiste, chercheur et entrepreneur. Il est le seul Français cette année parmi les finalistes du Prix de l'inventeur européen, décerné par l'Office européen des brevets (OEB).......Détails........
Directeur de recherche à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), Jérôme Galon a travaillé sur la réponse immunologique du corps humain au cancer.
Ses travaux en oncologie ont abouti à la création et au brevetage d'une technologie de mesure de cette réponse immunitaire. Baptisée « Immunoscore », elle permet des diagnostics plus précis, des traitements plus adaptés et une prédiction du risque de récidive de cancer.
L'inventeur a cofondé en 2014 HalioDx , une start-up qui commercialise et développe l'Immunoscore.
Cette entreprise, basée à Marseille, emploie déjà 160 personnes. Pour ses travaux, Jérôme Galon est nommé dans la catégorie « recherche » du Prix de l'inventeur européen.
Elle aussi est chercheuse en oncologie à l'Inserm et nommée dans la catégorie « recherche » du Prix de l'inventeur européen. Il s'agit de l'Italienne Patrizia Paterlini-Bréchot, installée en France depuis trente ans. Ses travaux ont permis la mise au point d'une méthode de dépistage précoce du cancer grâce à une simple prise de sang.
Ce test sanguin baptisé « Iset » est capable de détecter des cancers plusieurs mois, voire années, avant d'autres techniques, en particulier visuelles. Cette découverte est brevetée par l'université Paris Descartes, l'Inserm et l'AP-HP de Paris, elle est exploitée par la société Rarecells Diagnostics cofondée en 2009 par Patrizia Paterlini-Bréchot.
Dernier nommé dans la catégorie « recherche », le biochimiste et bio-informaticien Matthias Mann, spécialiste de la protéomique, pour un système d'identification rapide des protéines. Cette découverte permet de déduire des informations primordiales sur la santé du patient.
Décerné cette année le 20 juin à Vienne, le prix de l'inventeur européen récompensera quatre autres lauréats dans les catégories « industrie », « PME », « oeuvre d'une vie » et « pays non-européens ». Enfin, un prix du public sera attribué après vote du public.
Dans la catégorie « industrie », les chercheurs espagnols Antonio Corredot Molguero et Carlos Fermin Menéndez Diaz ont collaboré avec l'entreprise Sato (groupe OHL) pour mettre au point un moulage de béton utilisé pour produire des structures brise-lames dans les ports ; les entrepreneurs autrichiens Klaus Feichtinger et Manfred Hackl, dirigeants de l'entreprise Erema, et inventeurs d'un procédé de recyclage d'une grande variété de plastiques ; les néerlandais Alexander van der Lely et Karem van den Berg, dirigeants de l'entreprise familiale Lely, conceptrice et inventrice des robots de traite de vaches appelés « Astronaut ».
Dans la catégorie « PME », le Norvégien Esben Beck est nommé pour le développement d'un robot qui élimine les poux de mer dans les élevages de poissons ; le Néerlandais Rik Breur a, lui, conçu un revêtement pour coques de bateau qui empêche l'adhérence des organismes marins sur les parois ; les Britanniques Richard Palmer et Philip Green pour la mise au point d'un matériau souple qui se durcit en cas d'impact ou de choc.
Dans la catégorie « oeuvre d'une vie », le physicien autrichien Maximilian Haider est finaliste du Prix de l'inventeur européen pour ses travaux d'amélioration des microscopes électroniques ; l'informaticienne polonaise Marta Karczewicz a amélioré la compression vidéo des fichiers informatiques, notamment vidéo ; la biologiste espagnole Margarita Salas Falgeras a développé des techniques d'amplification ADN et rendu accessible le séquençage génétique.
Dans la catégorie « pays non européens », l'ingénieur israélien Gideon Stein est nommé pour son système d'assistance à la conduite doté d'une caméra et d'un logiciel d'intelligence artificielle qui réagit aux dangers.
Le système avancé d’aide à la conduite (ADAS) mis au point par cet ingénieur israélien utilise une caméra mono-objectif et une IA de pointe pour détecter et éviter en temps réel les dangers de la circulation. Grâce à son invention, plus de 30 millions de véhicules dans le monde entier sont désormais plus sûrs à conduire.
Le chimiste japonais Akira Yoshino pour l'invention et l'amélioration des batteries lithium-ion ; les ingénieurs américains Eben Bayer et Gavin McIntyre pour la conception d'un matériau à base de mycélium et de résidus de déchets agricoles.
Source Les Echos
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