Les pourparlers se poursuivront dimanche avec notamment une réunion à midi avec les représentants de l'Union des partis de droite.
Au Likoud, plusieurs responsables estiment que M. Lieberman aimerait déclencher de nouvelles élections, mais le président du parti nationaliste s'en défend affirmant samedi sur sa page Facebook qu'il ne fait que revendiquer "une valeur suprême du camp national".
"Nous demandons que le projet de loi sur la conscription soit adopté dans sa version originale, et en ce qui nous concerne, les députés ultra-orthodoxes pourront quitter le plénum au moment du vote, comme ils l'avaient fait en première lecture, mais tout le reste de la coalition doit s'engager à soutenir le texte en l'état", a-t-il expliqué.
"Sinon, nous irons vers de nouvelles élections", a-t-il prévenu.
A quatre jours de la date butoir, plusieurs scénarios sont encore envisageables, notamment l'espoir d'un compromis avec les ultra-orthodoxes.
M. Netanyahou aurait par ailleurs la possibilité de constituer un gouvernement de 60 parlementaires (sur 120 à la Knesset), fragile, sans inclure les députés d'Israel Beteinou mais le ministre sortant des Finances Moshe Kahlon (koulanou) se dit opposé à une telle solution.
Le président Reuven Rivlin pourrait à échéance nommer un autre député pour former la coalition, ou diriger le pays vers de nouvelles élections au mois de septembre.
Source I24News
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