Les forces israéliennes continuaient à traquer vendredi les auteurs du dernier attentat palestinien. de plus, lors de heurts près de Ramallah, un Palestinien de 17 ans a été tué vendredi par des tirs israéliens, ont indiqué les autorités palestiniennes. Un soldat israélien a lui été sérieusement blessé près de Beit El par un terroriste palestinien à l’aide d’une arme blanche et d’une pierre, selon l’armée.......Détails.........
Les forces israéliennes ont mené une nouvelle incursion à Ramallah, siège des autorités palestiniennes, et maintenu leurs contrôles renforcés en Judée Samarie.
Mais les conjectures alarmistes en Israël sur le risque d’une nouvelle intifada ne se sont pas vérifiées, au lendemain d’un brusque accès de tensions.
Heurts et arrestations
Seuls des heurts de faible intensité ont été enregistrés.
Dans certaines villes, ce sont les forces de l’Autorité palestinienne elle-même qui ont empêché les manifestations de soutien au Hamas, allant jusqu’à employer la force à Hébron, au risque d’être à nouveau accusées par le mouvement islamiste de se faire le "supplétif de l’occupant".
Jeudi, les forces israéliennes avaient dressé des barrages et bouclé Ramallah à la suite de la troisième attaque terroriste en deux mois.
Deux soldats avaient été tués quand un terroriste avait ouvert le feu contre un arrêt de bus près de Givat Assaf, non loin de Ramallah.
Le tireur avait ensuite pris la fuite.
Des centaines de personnes ont assisté vendredi aux funérailles des deux soldats, Yossi Cohen, 19 ans, et Yoval Moryossef, 20 ans.
Des affrontements ont éclaté jeudi à différents endroits. Des israéliens criant vengeance ont ainsi caillassé des véhicules palestiniens. Le chauffeur arabe d’un bus public israélien a été sévèrement battu par des ultra-orthodoxes juifs à Modiin Illit.
Le Hamas est derrière l’attaque de jeudi, estime Israël. Il a revendiqué l’attentat qui a tué deux Israéliens le 7 octobre et, un autre dimanche, toujours en Judée Samarie, qui a causé la mort d’un bébé, provoquant un vif émoi en Israël.
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Quelques heures avant l’attentat de jeudi, les forces israéliennes avaient abattu deux membres du Hamas auteurs ou impliqués dans les attaques d’octobre et de dimanche. Elles ont arrêté dans la nuit de jeudi à vendredi une quarantaine d’agents du Hamas selon elles.
La température est montée en Judée et en Samarie au moment où elle retombait à Gaza, territoire distant de quelques dizaines de kilomètres et gouverné sans partage par le mouvement terroriste Hamas, qui refuse l’existence d’Israël.
Le Hamas active des cellules dormantes en Judée Samarie, avec trois objectifs, écrit le quotidien Israel Hayom: « Se venger de la situation à Gaza, saper les positions de l’Autorité palestinienne, poursuivre le djihad contre Israël ».
Situation volatile
Pour Hugh Lovatt, spécialiste des questions israélo-palestiniennes », ce qui rend la situation plus volatile, « c’est que nous allons au-devant d’élections en Israël en 2019, Netanyahu va devoir employer une poigne plus ferme ».
« Sa seule opposition vient de la droite, donc il doit satisfaire l’électorat de droite ».
M. Netanyahu, qui n’a plus qu’une voix de majorité parlementaire.
Pour la majorité des habitants de Judée Samarie, ces terres doivent faire partie intégrante d’Israël, pour des raisons religieuses ou idéologiques.
« S’ils (les Palestiniens) continuent à se déplacer librement et à nous massacrer comme des canards, ce gouvernement n’a pas de raison d’exister une journée de plus », a dit le député religieux Bezalel Smotrich.
Source Journal du Quebec
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