jeudi 27 décembre 2018

La bête noire de l'Elysée, Alexandre Benalla, serait "l'apprenti" d'un homme d'affaires franco-israélien....


Viré par l'Elysée, sous le coup de mises en examen pour violences volontaires, port prohibé et sans droit d’insignes réglementés par l’autorité publique et recel d’images issues d’un système de vidéoprotection, Alexandre Benalla vit désormais en famille à Londres. Mais les charmes britanniques ne le retiennent pas tant que ça: ces dernières semaines, il a multiplié les voyages en Afrique.......Décryptage.........


Avant son voyage au Tchad auprès du clan d'Idriss Déby début décembre, il s'est rendu au Congo-Brazzaville en octobre. 
Lors de ce voyage, comme lors de ses périples ultérieurs, Alexandre Benalla n'était pas seul. 
Il se trouvait sous la férule de Philippe Hababou Solomon, un homme d'affaires franco-israélien de 63 ans, sorte de freelance de la diplomatie officieuse, actuellement au service de ministres émiratis. 
D'après le témoignage de ce dernier, qui dit cependant ne pas l'avoir rencontré avant le mois de novembre, auprès du quotidien du soir, Alexandre Benalla serait à présent son "apprenti".
"Une connaissance commune m’a contacté après le scandale. Je ne l’ai rencontré qu’en novembre. Je cherche à préparer une coopération privée franco-turque en Afrique. 
Je l’ai pris en apprentissage non pas parce que c’est Benalla, mais parce qu’il est brillant. Il peut m’être d’une grande aide car il connaît les rouages d’un Etat", a glissé Philippe Hababou Solomon. 

Entretiens au sommet

C'est ensemble qu'ils se sont posés à Oyo, bourgade de Denis Sassou Nguesso, autocrate dirigeant la République du Congo depuis 21 ans. Ils ont même logé dans la résidence du potentat et ont dîné avec lui. 
Si Alexandre Benalla n'a pas confirmé cette escale, il a reconnu s'être déplacé dans "une dizaine de pays d'Afrique". 

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Dont le Cameroun, où il a vu, à Yaoundé, le chef d'Etat-major puis le directeur de cabinet de Paul Biya, qui règne sur sa nation depuis 1982. 
Dans le cas congolais comme dans l'épisode camerounais, ses interlocuteurs se sont plaints de la distance établie entre eux et les conseillers d'Emmanuel Macron dans les dossiers africains. 
"Emmanuel Macron a toujours refusé qu’il y ait d’autres interlocuteurs que les acteurs institutionnels pour éviter les travers déjà connus de la République des intermédiaires", avait d'ailleurs posé l'Elysée au cours de la visite d'Emmanuel Macron au Tchad au moment du Réveillon. 
Car le sommet de l'Etat le dit, le martèle: Alexandre Benalla ne peut se prévaloir d'aucun titre. 
Patrick Strzoda, directeur de cabinet du chef de l'Etat, l'a expressément signifié à son ancien subordonné en lui écrivant, samedi dernier, une lettre où il lui demandait de lui "donner toutes informations pertinentes sur d’éventuelles missions personnelles et privées" éventuellement "exercées ou poursuivies comme consultant".
"Nous ne pourrions laisser sans réaction l’existence de relations d’affaires en France ou à l’étranger avec des intérêts privés, tout à fait incompatibles avec vos fonctions (…) et que vous n’avez jamais révélées", a même appuyé le haut fonctionnaire. Patrick Strzoda a envoyé une copie de la missive à Rémy Heitz, procureur de la République de Paris, "pour information". 
Emmanuel Macron et Idriss Déby, président du Tchad ont parlé d'Alexandre Benalla lors de leur rencontre. 
Celui-ci s'est rendu à N'Djamena, directement en provenance de Yaoundé, où il a rencontré le clan Déby. 
Après ce séjour tchadien, durant lequel Alexandre Benalla a passé ses nuits à l'hôtel Hilton, aux frais de son mentor dans le monde des affaires, tout ce petit monde a repris les airs, direction Istanbul. 

Vente d'uniformes et investissements qatariens 

Quant aux objectifs de ces périples guidés par Philippe Hababou Solomon, ils étaient les suivants: conclure un accord sur la vente d'uniformes pour les armées camerounaise et tchadienne, et parler d'investissements qataris.

Source BFMTV
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