dimanche 30 décembre 2018

Selon la FINUL, un des tunnels du Hezbollah relie une usine de Kfar Kila à un tunnel qui traverse la frontière avec Israël....


La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), a confirmé samedi qu'une usine de ciment, située dans le village de Kfar Kila (Liban-Sud), était reliée à un tunnel qui traverse la frontière avec Israël, alors que l’État hébreu mène depuis des semaines une opération pour détruire ces tunnels qui, selon lui, ont été creusés par le Hezbollah.......Détails........



Dans un communiqué, les Casques bleus expliquent que "le 26 et 27 décembre, la Finul et l'armée libanaise ont inspecté une ancienne usine de ciment située dans la partie sud du village de Kfar Kila, après avoir constaté des coulées de ciment liquide. Ce ciment a été versé par l'armée israélienne de l'autre côté de la frontière dans un tunnel, et a débordé du côté libanais".
La force onusienne rappelle qu'elle avait "indépendamment affirmé que le tunnel en question traversait la Ligne bleue (qui fait office de frontière entre les deux pays) dans ce secteur". 
La Finul assure donc que "l'ancienne usine de ciment à Kfar Kila est reliée au tunnel transfrontalier par une ouverture".
Elle rappelle également qu'elle œuvre avec l'armée libanaise afin de remédier à cette "violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU".
Votée en août 2006, la 1701 a permis de mettre fin à la guerre de juillet 2006, qui avait opposé Israël au Hezbollah. 
Elle stipule que le Liban doit étendre son autorité à l’ensemble de son territoire, conformément aux dispositions des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006) et de l’accord de Taëf. Le texte réaffirme le respect de la Ligne bleue et indique qu’aucune force armée, à part l’armée libanaise et la Finul, ne doit se trouver au sud de la rivière Litani.
En outre, les Casques bleus précisent que l'armée israélienne les a notifiés le 26 décembre d'une opération de destruction au moyen d'explosifs d'un tunnel au sud du village libanais de Aïta el-Chaab. Mais ils expliquent que l'existence de ce tunnel n'avait pas été transmise à la Finul, et qu'en conséquence, celle-ci n'a pas pu vérifier son existence de manière indépendante. 
La force onusienne a toutefois inspecté le lendemain le site de l'explosion avec l'armée libanaise et constaté l'existence d'un cratère dans le secteur.
Elle conclut en rappelant qu'elle "œuvre avec les parties (libanaise et israélienne) afin de garantir la stabilité de la région et coordonner les activités dans les secteurs sensibles, en respectant la Ligne bleue et en aidant les deux parties à respecter leurs engagements dictés par la 1701, notamment l'arrêt des actions hostiles".
Dans le courant de l'après-midi, le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti, a affirmé en réponse à une question de l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), que "la situation dans le Sud est calme". 
"Nos soldats oeuvrent avec les militaires libanais pour garantir la stabilité le long de la ligne bleue", a-t-il expliqué. 
Il a ajouté que le commandant en chef de la Finul, le général italien Stefano del Col, "est en contact avec toutes les parties afin d'éviter tout malentendu". "Les violations (de la résolution 1701) seront examinées lors de la réunion tripartite" Finul-Liban-Israël, a-t-il ajouté.
L'armée israélienne avait annoncé mercredi avoir détruit un nouveau tunnel percé selon elle par le Hezbollah à des fins militaires entre le Liban et Israël, le cinquième depuis le début d'une opération lancée le 4 décembre.
L'opération "Bouclier du Nord" a été lancée par l'armée pour détruire les tunnels détectés du côté israélien de la frontière, longue de 80 km. Israël affirme que ces "tunnels d'attaque" sont un moyen pour les combattants du Hezbollah, soutenus par l'Iran, autre grand ennemi de l’État hébreu, de s'infiltrer sur son territoire en cas de guerre. 
Les tunnels devaient servir au Hezbollah à enlever ou assassiner des soldats ou des civils israéliens, et à s'emparer d'une frange du territoire israélien en cas d'hostilités, affirme Israël.
La dernière grande confrontation en date entre le Hezbollah et l’État hébreu remonte à 2006. 
Les 33 jours de guerre avaient fait 1.200 morts côté libanais, et 160 côté israélien, sans neutraliser le parti chiite. Israël et le Liban restent techniquement en état de guerre.

Source L'Orient le jour
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