Des législatives anticipées auront lieu en avril prochain en Israël, un scrutin pour lequel le Premier ministre Benjamin Netanyahu, au pouvoir depuis près de dix ans, est donné favori en dépit de récentes critiques sur sa politique à Gaza et ses ennuis judiciaires.......Détails........
Les législatives devaient normalement se tenir en novembre 2019, mais la décision de dissoudre le Parlement a été prise par esprit « de responsabilité en matière budgétaire » et pour l'intérêt de la Nation, ont indiqué dans un communiqué l'ensemble des partis de la majorité, dont le Likoud (droite) de M. Netanyahu.
Dans une première réaction, le Premier ministre sortant, à la tête du gouvernement considéré comme le plus à droite de l'histoire d'Israël, a indiqué qu'il comptait garder le cap.
« La coalition actuelle constitue le coeur de la prochaine (coalition) (...). Nous allons demander un mandat clair aux électeurs pour continuer à diriger le pays avec notre politique », a-t-il affirmé.
Cette annonce survient alors que la coalition au pouvoir ne dispose plus que d'une seule voix de majorité (sur 120) au Parlement après la démission, le mois dernier, du ministre de la Défense et chef du parti ultra-nationaliste Israël Beiteinou, Avigdor Lieberman.
Affaires de « corruption »
M. Lieberman avait alors accusé M. Netanyahu de faire preuve de faiblesse en refusant de lancer une opération de grande envergure contre les terroristes islamistes du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, après des mois d'affrontements.
En poste depuis près de dix ans, après un premier mandat dans les années 1990, Benjamin Netanyahu, 69 ans, éprouve aussi actuellement les plus grandes difficultés à faire voter une loi sur la conscription des ultra-orthodoxes juifs dans l'armée, à laquelle s'opposent deux partis religieux de la majorité.
Le Premier ministre est par ailleurs menacé d'être inculpé pour « corruption » dans trois affaires, à la suite d'une recommandation de la police en ce sens.
En provoquant des élections anticipées, M. Netanyahu espère, selon des commentateurs, prendre de vitesse la justice et renforcer sa légitimité par une victoire électorale que tous les récents sondages lui prédisent.
Votre publicité ici....
Source Ouest France
Projet de loi
Le ministre des Finances Moche Kahlon, chef du parti Koulanou, l'un des principaux membres de la coalition, a de son côté déclaré « qu'en cas d'inculpation, aucun Premier ministre ne peut rester en poste ».
La ministre de la Justice Ayelet Shaked a annoncé préparer un projet de loi qui devrait être voté mercredi pour la dissolution du Parlement et pour fixer au 9 avril la date du prochain scrutin.
En cas de réélection, Benjamin Netanyahu serait en mesure de dépasser le record de longévité du père fondateur de l'Etat d'Israël, David Ben Gourion, resté en poste durant plus de 13 années, entre 1948 et 1963.
« Je mènerai l'Etat d’Israël vers un avenir meilleur (...) En avril, nous apportons le changement », a-t-il déclaré dans une conférence de presse.
Le principal parti de l'opposition « Union sioniste » s'est félicité de l'annonce des élections. Le dirigeant du parti travailliste, principale faction au sein de l'Union sioniste, Avi Gabbay a affirmé que les élections se joueraient entre Netanyahu et lui.
La cheffe de l'opposition Tzipi Livni a de son côté mis en garde contre le fait que « Netanyahu va essayer de détruire ce qu'il reste de la démocratie israélienne et nous serons là pour l'en empêcher ».
Après la controverse sur la gestion des violences à la frontière de la bande de Gaza, ses rivaux devraient chercher à écorner son statut de « Monsieur sécurité », qui a largement contribué à assurer sa popularité dans l'électorat.
« Nous allons continuer à agir »
Outre l'omniprésent dossier israélo-palestinien, le Premier ministre a pris la parole dimanche pour rassurer l'opinion après l'annonce du retrait des troupes américaines en Syrie, pays voisin où l'Iran, grand ennemi régional de l'Etat hébreu, cherche à avancer ses pions.
« Nous allons continuer à agir contre la tentative de l'Iran d'établir une présence militaire en Syrie », a-t-il prévenu.
Il a rappelé que les relations avec les Etats-Unis s'étaient dernièrement renforcées mentionnant la décision du président américain Donald Trump de transférer l'ambassade américaine à Jérusalem.
Dans un communiqué, la Maison Blanche a affirmé que les élections israéliennes du 9 avril étaient « un des facteurs que l'administration (américaine) va prendre en compte pour annoncer son plan de paix ».
M. Netanyahu qui a détaillé les « réussites » de la coalition depuis quatre ans s'est montré optimiste sur le résultat du prochain scrutin.
« Nous avons beaucoup fait pour les citoyens israéliens et nous allons continuer de cette manière pour le bien de l'Etat d'Israël (...) Avec votre aide, nous allons gagner », a-t-il déclaré aux élus de son parti, lors d'une réunion au Parlement.
Le ministre des Finances Moche Kahlon, chef du parti Koulanou, l'un des principaux membres de la coalition, a de son côté déclaré « qu'en cas d'inculpation, aucun Premier ministre ne peut rester en poste ».
La ministre de la Justice Ayelet Shaked a annoncé préparer un projet de loi qui devrait être voté mercredi pour la dissolution du Parlement et pour fixer au 9 avril la date du prochain scrutin.
En cas de réélection, Benjamin Netanyahu serait en mesure de dépasser le record de longévité du père fondateur de l'Etat d'Israël, David Ben Gourion, resté en poste durant plus de 13 années, entre 1948 et 1963.
« Je mènerai l'Etat d’Israël vers un avenir meilleur (...) En avril, nous apportons le changement », a-t-il déclaré dans une conférence de presse.
Le principal parti de l'opposition « Union sioniste » s'est félicité de l'annonce des élections. Le dirigeant du parti travailliste, principale faction au sein de l'Union sioniste, Avi Gabbay a affirmé que les élections se joueraient entre Netanyahu et lui.
La cheffe de l'opposition Tzipi Livni a de son côté mis en garde contre le fait que « Netanyahu va essayer de détruire ce qu'il reste de la démocratie israélienne et nous serons là pour l'en empêcher ».
Après la controverse sur la gestion des violences à la frontière de la bande de Gaza, ses rivaux devraient chercher à écorner son statut de « Monsieur sécurité », qui a largement contribué à assurer sa popularité dans l'électorat.
« Nous allons continuer à agir »
Outre l'omniprésent dossier israélo-palestinien, le Premier ministre a pris la parole dimanche pour rassurer l'opinion après l'annonce du retrait des troupes américaines en Syrie, pays voisin où l'Iran, grand ennemi régional de l'Etat hébreu, cherche à avancer ses pions.
« Nous allons continuer à agir contre la tentative de l'Iran d'établir une présence militaire en Syrie », a-t-il prévenu.
Il a rappelé que les relations avec les Etats-Unis s'étaient dernièrement renforcées mentionnant la décision du président américain Donald Trump de transférer l'ambassade américaine à Jérusalem.
Dans un communiqué, la Maison Blanche a affirmé que les élections israéliennes du 9 avril étaient « un des facteurs que l'administration (américaine) va prendre en compte pour annoncer son plan de paix ».
M. Netanyahu qui a détaillé les « réussites » de la coalition depuis quatre ans s'est montré optimiste sur le résultat du prochain scrutin.
« Nous avons beaucoup fait pour les citoyens israéliens et nous allons continuer de cette manière pour le bien de l'Etat d'Israël (...) Avec votre aide, nous allons gagner », a-t-il déclaré aux élus de son parti, lors d'une réunion au Parlement.
Vous nous aimez, prouvez-le....