lundi 29 octobre 2018

Un Montréalais arrêté pour des propos haineux envers la communauté juive


Un Montréalais a été accusé vendredi dernier, devant la Cour du Québec, de propos tenus sur les réseaux sociaux incitant à la haine contre la communauté juive et de menaces contre la famille de Céline Dion.......Détails.........



Robert Gosselin (photo ci-dessus), un résidant de l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, a été arrêté par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) jeudi en fin de journée, après que les autorités eurent reçu plusieurs signalements anonymes à son égard. 
C’est l’Unité des crimes haineux qui s’est chargée de l’affaire, selon les informations obtenues.
Jointe par Métro, la porte-parole du SPVM, Caroline Chèvrefils, a confirmé que l’homme de 55 ans a été détenu, le temps d’une nuit, avant d’être libéré pour se rendre à sa comparution le lendemain.
«Il a été rencontré par les enquêteurs comme le protocole l’entend», a-t-elle indiqué, confirmant du même coup que «des témoignages ont été reçus» sur le cas de M. Gosselin cette semaine concernant «des propos haineux», de manière anonyme. 
«On ne révèle pas ces sources-là», a-t-elle toutefois mentionné.
Depuis, le quinquagénaire a comparu vendredi dernier en cour, où il a été remis en liberté jusqu’à sa prochaine comparution, qui est prévue le 6 novembre prochain. 
L’homme a toutefois dû déposer une caution de 500$. Trois accusations sont portées contre lui au criminel, selon les archives judiciaires.
Le 24 octobre dernier, le blogueur Xavier Camus mettait en lumière les commentaires de Robert Gosselin sur sa page Facebook, qualifiant ses propos d’«appels au meurtre de juifs» et de «propos antisémites abominables». Les commentaires se seraient retrouvés sous un article du chroniqueur Mathieu Bock-Côté, selon M. Camus.
Aux dires du blogueur, qui a partagé des captures d’écran des commentaires de Robert Gosselin, ce dernier aurait notamment écrit qu’«un bon juif, ça sert de bois de chauffage». «Je vais sûrement en tuer», aurait-il ajouté.

 Vernissage et exposition Beni Gassenbauer

«N’oubliez pas qu’un immigrant est de base un ennemi qui va voter contre tes valeurs et tes droits! Et te voler ta job! Ce qui compte, c’est combien j’aurais éliminé de juifs en tuant toute une école de filles juives», aurait finalement renchéri l’internaute, laissant notamment entendre qu’il est permis, au Québec, d’être raciste envers les immigrants.
Xavier Camus, reconnu pour avoir identifié plusieurs commentaires islamophobes ou racistes sur la Toile, s’en est pris aux modérateurs du Journal de Montréal par le fait même, qu’il accuse d’avoir manqué d’assiduité et d’efficacité pour supprimer les commentaires. 
«Des milliers de gens, dont des enfants, passent chaque jour sur cette page et personne ne modère les propos d’une violence inouïe», a-t-il déploré.
«L’homme que nous dénoncions cette semaine pour ses appels au meurtre envers des juifs s’est fait arrêter», s’est tout de même réjoui le blogueur samedi, remettant en question au passage l’absence d’excuses publiques de Québecor dans ce dossier.
Déjà connu des policiers, le Montréalais aurait aussi directement visé les fils jumeaux de Céline Dion, selon nos informations. Il ne possède toutefois aucun dossier criminel.
Plus tôt, en septembre, Robert Gosselin a aussi tenu des propos violents à l’égard des médias et de l’État. «Vous voulez changez les choses au Québec? Taper un journaliste, si tu sais pas pourquoi, lui le sait», a-t-il écrit dans une publication qui était encore en ligne, dimanche.
«Le gouvernement et les médias essaie [sic] de nous faire croire qu’on va changer les choses en votant, moi je pense que ça marche pas mal mieux avec de la violence la plus extrême contre ces gens-là!», a-t-il aussi publié sur sa page, qui est ouverte au public.
Les chefs d’accusation pesant sur l’homme sont notamment ceux d’avoir «fomenté volontairement la haine contre un groupe identifiable» et d’avoir «proféré une menace de causer la mort ou des lésions corporelles à la famille de Céline Dion et à des juifs». 
Au Canada, la profération de menaces est passible d’une peine d’emprisonnement maximale de 18 mois, selon le Code criminel.

Source Journal Metro
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