Alors que les Etats-Unis tardent à dévoiler leur proposition de plan de paix pour résoudre le conflit israélo-palestinien, le directeur politique du ministère des Affaires étrangères de l’Etat hébreu, Alon Ushpiz, aurait déclaré à huis clos que si Washington ne présentait pas sa proposition au plus tard quelques semaines après les élections américaines de mi-mandat, Paris se chargerait de dévoiler sa propre initiative.......Détails........
"Les élections de novembre sont critiques pour Israël. Un tiers des membres [du Congrès] sera remplacé et il n’est pas clair s’ils sont tous de notre côté. Nous partons de zéro.
Nous pensons que les démocrates deviendront plus forts et que cela aura un effet sur Israël, en raison de leur influence sur Trump ", aurait indiqué Alon Ushpiz, selon certains médias locaux.
Lors de cette réunion, le directeur politique du ministère israélien des Affaires étrangères aurait également indiqué que l’Etat hébreu perdait de plus en plus de soutiens des communautés juives aux Etats-Unis, notamment celui des progressistes et des groupes LGBT.
"Il nous reste les évangéliques mais à part ça nous ne sommes pas en grande forme", aurait précisé Alon Ushpiz, selon le journaliste israélien Barak Ravid, cité par Axios.
Le président Donald Trump, qui a annoncé en décembre 2017 sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, avait promis en début d’année la présentation prochaine de son plan de paix.
Dirigée par Jared Kushner, l’équipe en charge de l’initiative américaine a annoncé plusieurs dates provisoires pour la publication de son plan mais à cependant jugé jusqu’à maintenant que le moment n’était pas encore venu pour le présenter.
Selon Barak Ravid, des responsables israéliens et des diplomates français ont indiqué fin août qu'Emmanuel Macron "avait chargé le ministère des Affaires étrangères à Paris de commencer à réfléchir à des idées pour une nouvelle initiative diplomatique sur la question israélo-palestinienne".
Le président français aurait déclaré à ses collaborateurs qu'il ne voulait pas laisser cette question disparaître de l'agenda international, selon le journaliste israélien.
"Il n'existe aucune alternative viable à une solution à deux Etats, mais aujourd'hui cette solution est mise en péril sur le terrain et dans les esprits", avait rappelé Emmanuel Macron lors d’une rencontre avec Mahmoud Abbas à l’Elysée.
"Cette paix doit passer par la réalisation des droits légitimes des Palestiniens à disposer d'un Etat indépendant et passe aussi par la sécurité d'Israël, à laquelle la France est indéfectiblement attachée", avait précisé le président.
Suite aux révélations sur les déclarations d’Alon Ushpiz, l’ambassade de France en Israël a déclaré qu’elle n’était pas au courant de la situation.
"Le président Macron et le Premier ministre Netanyahou entretiennent une relation de confiance et discutent ouvertement de chaque sujet", s’est contentée d’ajouter la diplomatie française.
Source Media Congo
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