dimanche 27 décembre 2015

Le projet de loi visant à exiger des ONG qu'elles commmuniquent leurs sources de financements étrangers a reçu un soutien inattendu...

 
Certains Etats européens financent des ONG israéliennes d'extreme gauche dans le but de lutter contre la politique du gouvernement israélien. Il est donc nécessaire de créer une législation afin de forcer les ONG à révéler leurs sources de financements. Quelques heures avant qu'un vote de la Knesset n'ait lieu concernant un projet de loi allant dans ce sens, le groupe NGO Monitor, qui, auparavant été fermement opposé à ces mesures, a maintenant déclaré son soutien à l'initiative ! ...Détails...


Dans une déclaration publiée ce dimanche matin, NGO Monitor a déclaré que "les propositions législatives, comme celle présentée par la ministre de la Justice Ayelet Shaked aujourd'hui (dimanche) par le gouvernement, pourraient être inévitables si les pays européens continuent à financer des groupes anti-paix par le biais de procédés secrets ".
Le projet de loi en question est la dernière tentative d'une série d'initiatives qui ont échoué, en raison de l'opposition farouche des partis arabes et de gauche. Il s'agit d'une loi exigeant des ONG de déclarer l'origine des fonds reçus de gouvernements étrangers pour financer leur proopagande.
Les partisans et les adversaires de ce projet ont mené une campagne acharnée.
L'association Im Tirzu, groupe d'étudiants de droite, ont notamment publié une vidéo, montrant les militants d'extrême-gauche comme étant des "agents de l'étranger " soutenant directement le terrorisme.
NGO Monitor a toujours été opposé à de telles mesures.
Cependant, la direction du groupe a changé son discours et a déclaré que les Etats de l'Union Européenne n'ont pas l'intention de mettre fin au financement des groupes anti-israéliens et ce quelles qu'en soient les conséquences. Le directeur de NGO Monitor, le professeur Gerald Steinberg, a déclaré : " Nous nous sommes déjà opposé aux diverses propositions visant à pénaliser les ONG israéliennes qui reçoivent des millions de shekels de gouvernements étrangers (pour un total de 135 millions de NIS entre Janvier 2012 et Août 2015) pour faire de fausses allégations de crimes de guerre et pour encourager le boycott.
Mon espoir était que le débat public et l'exposition des faits, à la fois en Israël et à l'étranger, mèneraient à des changements politiques. Le gouvernement israélien n'a plus d'autre choix que d'agir contre l'action des bailleurs de fonds européens ".
Alors que les opposants au projet de loi affirment que celui ci est une attaque contre la liberté d'expression, les partisans notent que le projet de loi ne limitera pas les diverses activités des ONG mais ne fera que de ramener au même niveau de transparence les ONG financées par l'Etat et celles financées par des organisations privées.
NGO Monitor a ajouté : " Contrairement à un financement privé des ONG qui est généralement transparent pour se conformer à la réglementation des pays d'origine des bailleurs de fonds, les processus utilisés par les gouvernements étrangers sont souvent secrets et violent la souveraineté nationale.
Israël ne peut pas légiférer sur les lois européennes mais peut  exiger des ONG israéliennes qu'elles rendent publiques les dons étrangers, sans pour autant limiter ces dons ou entraver la liberté d'expression.
Le vrai problème est en Europe avec ces pratiques de financement irresponsables et non en Israël. 
Lorsque les gouvernements européens tentent de court-circuiter la démocratie israélienne, ils ne devraient pas être surpris quand il y a un rejet ".

Bien entendu, les députés arabes y sont toujours fermement opposés.



Source Koide9enisrael