mardi 6 octobre 2015

Israël : remplacer l’essence par de l’eau...






Phinergy-voiture-eau

Et si le carburant des voitures n’était plus le pétrole mais l’eau ? C’est en tout cas l’idée a priori farfelue formulée par la société israélienne Phinergy. Le principe est simple. Il s’agit de faire cohabiter une batterie au lithium traditionnelle avec une batterie élaborée à partir d’aluminium...



Alors que la première sert au niveau des trajets courts du quotidien, la seconde s’utilise pour les distances plus longues. Ce nouvel alliage fonctionnera à partir d’un chargement avec de l’eau.
Dans le détail, la nature de ces batteries diffèrent notablement des batteries déjà existantes. Tandis que la technologie lithium-ion développe une densité moyenne de 200 Wh/kg, l’aluminium-air atteint 8 000 Wh/kg, soit une densité 40 fois supérieure à la première.



Comparée aux 10 000 Wh/kg générés par du carburant fossile (essence), cette technologie rapproche les véhicules électriques de leurs homologues thermiques diesel ou essence. Son fonctionnement est le même que celui d’une pile à combustible : au contact de l’eau contenue dans la batterie et de l’air extérieur, les plaques d’aluminium produisent une réaction chimique libérant de l’électricité qui alimente la batterie et le moteur du véhicule. Cette batterie “métal-air” aurait une autonomie de 1600 kilomètres, soit huit à dix fois plus que les modèles électriques les plus connus (Nissan LEAF, Renault ZOE, BMW i3).
L’enjeu est donc aussi de pallier au peu d’autonomie des voitures électriques traditionnelles, qui constitue l’une de leurs principales faiblesses. Concernant la recharge, il faut préciser que la batterie ne pourra pas se recharger sur une prise de courant secteur. Après les 1600 kilomètres, la batterie devra tout simplement être remplacée.
Niveau coût, Phinergy affirme que le prix d’un tel véhicule électrique serait identique à un véhicule thermique de même catégorie. Si cela semblait, il y a peu, relever de la science-fiction, des tests récents tendent à confirmer une possible révolution sur le marché du carburant automobile.









Après vous avoir présenté comment une start-up israélienne était parvenu à transformer le CO2 en carburant, voilà une nouvelle avancée remarquable dans le secteur de la clean tech. Selon Aviv Tzidon, patron de l’entreprise, cette technologie pourrait se retrouver sur les routes d’ici 2017.




Source SiliconWadi