Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la République française, est intervenu lundi, à Hertzliya, lors d’une rencontre avec des ressortissants franco-israéliens. M. Sarkozy a rappelé son « bonheur » d’être présent en Israël, un pays dont les conditions de sa création « ont été miraculeuses »...
Il s’est ensuite penché sur le sujet de l’immigration des juifs de France en Israël. Il a affirmé que la décision de certains français d’immigrer en Israël est un choix « personnel » et « respectable » mais qu’il fallait poser la question du retour de ces nouveaux immigrants en cas d’échec de l’Alya. « Il est absurde de demander à quelqu’un de choisir entre la France et Israël » a ajouté le dirigeant du Parti les Républicains.
L’ancien chef d’Etat a également évoqué la situation des juifs français après la prise d’otages du magasin Hyper Cacher, le 9 janvier 2015. Il a soutenu que « c’est toujours mauvais signe quand on traite mal les juifs, d’autres suivent toujours ».
Sur la création du nouveau parti qu’il dirige, Nicolas Sarkozy a justifié son choix en arguant que « jamais le débat politique n’a été aussi complexe, aussi difficile et n’a demandé autant d’imagination ». « Je ne pouvais pas me résoudre à voir le FN être le premier parti de France », a-t-il renchéri après avoir demandé aux franco-israéliens présents dans la salle de « développer la marque et l’implantation des Républicains » en Israël.
Enfin, M. Sarkozy s’est prononcé sur les propos tenus par Stéphane Richard, le PDG de l’opérateur téléphonique français Orange, qui ont été entendus en Israël comme un appel à son boycott commercial.
« Cette ridicule affaire de boycott est un scandale », a-t-il affirmé. La paix dans la région viendra, selon lui, « des initiatives d’Israël » et de l’acceptation de « la diversité »: « Pour moi, le mot le plus important dans cette région ce n’est pas le mot « démocratie » – même si Israël en est une – c’est le mot « diversité » ».
« Israël est mobile économiquement, culturellement et technologiquement. Israël doit être mobile politiquement sans transiger sur sa sécurité », a ajouté M. Sarkozy.
Source IsraPresse