Il est grand temps de mettre les points sur les i Non ? Mahmoud Abbas n’est pas, comme nous le font miroiter les dirigeants occidentaux et certains pacifistes israéliens naïfs, un leader « modéré » qui se démarque de toute forme de violence. Ceux qui le croient encore doivent très vite ouvrir les yeux et regarder la vérité en face : Abbas est un terroriste, en costume certes, mais un terroriste tout de même...
Et ce terroriste n’est ni plus ni moins que le responsable direct de la vague de violence meurtrière qui déferle sur l’État d’Israël depuis plusieurs semaines. Et c’est lui qui endosse l’entière responsabilité de l’assassinat monstrueux des fidèles juifs de la synagogue d’Har Nof.
Car en appelant, il y a un mois, les Palestiniens à utiliser « tous les moyens » pour « défendre la Mosquée d’El Aqsa » et en accusant, avec des relents antisémites, les « colons juifs » de vouloir « souiller la Mosquée d’El Aqsa », Mahmoud Abbas a voulu jouer avec le feu et il est en train d’embraser la région. En brandissant l’étendard d’El Aqsa, en incitant à la haine anti-juive et pas seulement anti-israélienne, le rais palestinien vient confirmer les appréhensions des Israéliens qui, de plus en plus nombreux, comprennent que le conflit israélo-palestinien n’est pas comme l’ont prétendu les artisans d’Oslo un conflit territorial mais bel et bien un conflit religieux.
Et quelle plus terrible expression de cette dimension que ces images terribles de juifs assassinés à coup de hache alors qu’ils priaient revêtus de leurs talits et de leurs téfilin.
Comme lors des pogroms de Kishinev et de Damas.
Alors face à cette haine, après que nous ayons compris que jamais le peuple palestinien ni le monde arabe ne tolèrera une présence juive sur cette Terre d’Israël qu’il considère comme un terre arabe, il est de notre devoir de nous renforcer dans l’étude de la Torah et dans la pratique des Mitsvot. Car si nous sommes engagés, de force par Abbas et les siens, dans un conflit d’une dimension religieuse, alors n’ayons pas peur de revendiquer notre patrimoine, celui de nos ancêtres, celui de notre patriarche Its’hak le seul à n’avoir jamais quitté cette Terre.
Agir de la sorte sera le début de la consolation après le deuil qui a frappé Israël.
Source Hamodia