Yakov Grigorevich Kreizer
Le 29 Novembre 1969, l'homme qui commandait la troisième armée soviétique à la bataille de Moscou, qui avait aussi dirigé les forces de défense à Stalingrad et à Smolensk, meurt.
Le général Yakov Grigorevich Kreizer était le seul officier juif à avoir atteint le statut grade de général de l'armée soviétique dans la période qui a suivi la grande purge de Staline (1936-39).
Kreizer est né le 5 Novembre 1905, à Voronej, en Russie occidentale.
Sa famille avait été autorisée à vivre en dehors d'une zone de résidence juive en raison des services rendus par son grand-père dans l'armée tsariste.
Le jeune Kreizer rejoint l'Armée rouge en 1921 et le Parti communiste en 1925 et, dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale, il avance progressivement dans l'armée depuis le grade de commandant de peloton à celui de commandant de la "Division prolétarienne de Moscou".
Il se distingue pendant la guerre pour son rôle et ses qualités de chef sur le terrain.
Il commande ainsi les forces soviétiques dans les batailles de Smolensk, Moscou et Stalingrad.
Ses actions permettent notamment de battre en brèche le mythe de l'invincibilité allemande qui prévalait jusque-là au sein des forces soviétiques.
Kreizer se voit propulsé au rang de major-général puis est nommé commandant de l'armée de campagne.
Le 21 Juillet 1941, il reçoit le titre de Héros de l'Union soviétique de Staline ; il est le premier Juif à recevoir ce titre pendant la guerre.
Durant l'hiver 1942-43, il joue un rôle-clé dans la bataille de Stalingrad en empêchant les forces de la Wehrmacht de soulager la sixième armée allemande piégée.
il sera également impliqué dans la libération de la Crimée, la Biélorussie et la Lituanie et est blessé à deux reprises pendant la guerre
.
Dans la décennie qui suit, sa carrière marque le pas.
Peut-être est-ce dû au fait qu'il avait rejoint le Comité juif antifasciste pendant la guerre et qu'en 1953 il avait refusé de signer une lettre de soutien aux défendeurs dans le prétendu complot des médecins juifs.
Nikita Khrouchtchev connaissait Kreizer personnellement depuis la bataille de Stalingrad, et sa nomination au poste de secrétaire du parti coïncide avec la reprise de l'ascension de la carrière du militaire.
Nommé tout d'abord commandant en chef de l'armée soviétiques en Extrême-Orient, il est promu en1962 au grade de général d'armée et rejoint le Soviet suprême de l'URSS, la plus haute instance législative du pays. Peu de temps après, il tombe malade et meurt à l'âge de 64 ans.
(Note) Le complot des blouses blanches, en 1953, est une machination spectaculaire d'accusations de trahison contre un groupe de médecins de Moscou, juifs pour la plupart, qui a été accompagnée par une vague de propagande antisémite. Cette campagne anti-juive n'a été interrompue que par la mort de Staline en mars 1953.
Kreizer est né le 5 Novembre 1905, à Voronej, en Russie occidentale.
Sa famille avait été autorisée à vivre en dehors d'une zone de résidence juive en raison des services rendus par son grand-père dans l'armée tsariste.
Le jeune Kreizer rejoint l'Armée rouge en 1921 et le Parti communiste en 1925 et, dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale, il avance progressivement dans l'armée depuis le grade de commandant de peloton à celui de commandant de la "Division prolétarienne de Moscou".
Il se distingue pendant la guerre pour son rôle et ses qualités de chef sur le terrain.
Il commande ainsi les forces soviétiques dans les batailles de Smolensk, Moscou et Stalingrad.
Ses actions permettent notamment de battre en brèche le mythe de l'invincibilité allemande qui prévalait jusque-là au sein des forces soviétiques.
Kreizer se voit propulsé au rang de major-général puis est nommé commandant de l'armée de campagne.
Le 21 Juillet 1941, il reçoit le titre de Héros de l'Union soviétique de Staline ; il est le premier Juif à recevoir ce titre pendant la guerre.
Durant l'hiver 1942-43, il joue un rôle-clé dans la bataille de Stalingrad en empêchant les forces de la Wehrmacht de soulager la sixième armée allemande piégée.
il sera également impliqué dans la libération de la Crimée, la Biélorussie et la Lituanie et est blessé à deux reprises pendant la guerre
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Dans la décennie qui suit, sa carrière marque le pas.
Peut-être est-ce dû au fait qu'il avait rejoint le Comité juif antifasciste pendant la guerre et qu'en 1953 il avait refusé de signer une lettre de soutien aux défendeurs dans le prétendu complot des médecins juifs.
Nikita Khrouchtchev connaissait Kreizer personnellement depuis la bataille de Stalingrad, et sa nomination au poste de secrétaire du parti coïncide avec la reprise de l'ascension de la carrière du militaire.
Nommé tout d'abord commandant en chef de l'armée soviétiques en Extrême-Orient, il est promu en1962 au grade de général d'armée et rejoint le Soviet suprême de l'URSS, la plus haute instance législative du pays. Peu de temps après, il tombe malade et meurt à l'âge de 64 ans.
(Note) Le complot des blouses blanches, en 1953, est une machination spectaculaire d'accusations de trahison contre un groupe de médecins de Moscou, juifs pour la plupart, qui a été accompagnée par une vague de propagande antisémite. Cette campagne anti-juive n'a été interrompue que par la mort de Staline en mars 1953.
Source israel infos