Le Ministre des Affaires Etrangères israélien Avigdor Lieberman a appelé hier, dans la même déclaration où il renvoyait l’Europe à ses comportement pré-Shoah, à permettre aux soldats israéliens d’utiliser la force létale contre les policiers palestiniens.
Ces déclarations sont l’un des plus durs commentaires portant sur les différents « incidents » de la semaine dernière en Judée Samarie qui avaient vu les soldats de Tsahal se faire prendre à partie, voir tomber dans de véritables guet apens organisés par des « policiers » palestiniens. Les soldats, ne pouvant ouvrir le feu alors que leur vie était clairement menacée avaient du s’enfuir. A Hébron, par exemple, une patrouille de 6 soldats avait du faire face à 250 sauvages dirigés par des « policiers » palestiniens. L’émeute s’était déclenchée suite à un accrochage au cours lequel l’un desdits « policiers » avait agressé physiquement un soldat protégeant les habitants juifs de cette ville historiquement juive, avant que les pogroms palestiniens des années 1920 la vide de sa population présente depuis des millénaires. La « justification » de l’accrochage était le refus par les soldats de se voir ordonner par ledit « policier » d’interrompre leur patrouille (qui sait ce que celui ci avait derrière la tête quand on connait les accointances entre cette soit disant police financée par l’Europe et les terroristes du Hamas…)
Lieberman, lors d’un entretien avec une radio israélienne ce jour, a déclaré qu’il est « inacceptable que des policiers palestiniens giflant et frappant des soldats israéliens restent en vie. La politique actuelle de Tsahal n’amène pas au calme, au contraire, elle attise les flammes. Quand un soldat est encerclé par une foule haineuse et battu par un policier palestinien, c’est une provocation. Le gouvernement et les hauts gradés de Tsahal doivent soutenir les soldats. »
Ces déclarations, ainsi que celles de Netanyaou ironisant sur la différence de traitement entre la construction de quelques logements dans la capitale historique d’Israël et les discours chargés de haine génocidaire des dirigeants palestiniens, ont fait fortement réagir les dirigeants des différents partis de gauche israéliens, depuis la dirigeante du Merets (tellement intéressée par son peuple et son pays qu’elle s’oppose à ce que le gouvernement israélien récupère une partie des dettes palestiniennes sur les taxes gelées) jusqu’à Yoel Hasson du parti Hatnua de Tsipi Livni, qui affirme dans un communiqué que ces déclarations « étaient une manoeuvre dangeureusement populiste visant à soutenir l’extrème droite au détriments des bonnes et importantes relations d’Israël avec ses amis ».
Ses « amis » ? Vraiment ? « D., garde-moi de mes amis, mes ennemis, je m’en charge. »
Source Jss News