Jusqu'à récemment, l'armée israélienne et les forces de sécurité palestiniennes louaient leur coopération opérationnelle sur le terrain; l'armée israélienne estime qu'aujourd'hui, le vernis craque.
Israéliens et palestiniens admettent, qu'au moins à deux reprises ces dernières semaines, les forces de sécurité palestiniennes ont littéralement stoppé leurs homologues israéliens dans des missions de maintien de l'ordre, notamment à Hébron la semaine dernière.
Plutôt que d'aller à un "clash", les soldats israéliens ont préféré rebrousser chemin.
Il y a environ un mois, les soldats israéliens entraient à Tulkarem pour une patrouille de routine conjointe avec la sécurité palestinienne - prévue par les accords- qui, à leur arrivée, leur a refusé l'entrée dans la cité, les obligeant à rebrousser chemin. Un incident identique s'est produit deux jours plus tard à Jenine. Pour un porte parole de l'armée israélienne, " ces incidents ne sont pas habituels", confiant que sur des missions "non vitales", l'armée préfère interrompre ses missions plutôt que d'aller à l'affrontement avec les palestiniens.
La question de la coopération sécuritaire, issue des accords d'Oslo puis de Camp David est un dossier extrêmement sensible et plutôt confidentiel.
Mais les troubles de plus en plus fréquents en Cisjordanie/Judée Samarie, notamment depuis la semaine de guerre entre Israël et le Hamas, puis le vote de l'ONU en faveur de l'élévation du statut de l'Autorité palestinienne et le rapprochement rapide entre Fatah et Hamas délitent petit à petit la coopération sécuritaire. Même si de part et d'autre, on continue à affirmer que l'on se parle.
Selon un responsable israélien, "en dépit des tensions, l'atmosphère sur le terrain n'a pas changé" , les responsables palestiniens relayant le message israélien d'appel au calme "avant que la situation échappe à tout contrôle", une dégradation dommageable pour Israël mais également pour l'Autorité palestinienne.
D'autant que, suite à la manifestation du Hamas à Hébron qui s'est terminée en émeute, l'armée israélienne à clairement fait comprendre que si la police palestinienne n'était pas à même de contrôler les débordements, les soldats le feraient, message semble-t-il compris.
L'enjeu est d'importance pour éviter que ces troubles dans les villes palestiniennes ne débordent vers les cités israéliennes.
Les forces de sécurité tentent de maintenir l'ordre pour préserver la tranquillité de ces cités, et pas par désir de coopération avec Israël.
La faillite des finances publiques palestiniennes –aggravée par la décision israélienne de ne pas reverser les taxes collectées pour le compte de l'Autorité palestinienne – pourrait provoquer une détérioration de la situation : selon une source palestinienne qui s'exprimait pour le site internet Ynet, "si les policiers palestiniens pensent qu'ils ne seront pas payés, il y aura un problème sérieux qui affectera toute la question sécuritaire, y compris la coopération entre Israël et les policiers palestiniens".
D'autant que mêmes démenties, les rumeurs d'une troisième intifada se font plus pressantes.
A côté d'un groupe réunissant des militants de toutes factions palestiniennes, les Brigades de Hébron, qui y ont clairement appelé, la multiplication des incidents et des violences de ces dernières semaines ressemble à une pente gloussante.
Mahmoud Abbas y a contribué en initiant le vote de l'ONU au mois de novembre; le statut d'Etat observateur non membre qu'il à obtenu de l'Assemblée générale ne changera rien, au quotidien dans la vie des palestiniens, accentuant le sentiment de frustration.
Le Haut commandement militaire israélien affirme que ce risque est "envisagé" et que "l'armée y est prête" mais du chef d'Etat Major Benny Gantz au Major General Mitzan Alon, du centre de commandement général, tous recommandent à leurs troupes "la plus extrême vigilance à l'égard de tout incident, petit ou important".
Israéliens et palestiniens admettent, qu'au moins à deux reprises ces dernières semaines, les forces de sécurité palestiniennes ont littéralement stoppé leurs homologues israéliens dans des missions de maintien de l'ordre, notamment à Hébron la semaine dernière.
Plutôt que d'aller à un "clash", les soldats israéliens ont préféré rebrousser chemin.
Il y a environ un mois, les soldats israéliens entraient à Tulkarem pour une patrouille de routine conjointe avec la sécurité palestinienne - prévue par les accords- qui, à leur arrivée, leur a refusé l'entrée dans la cité, les obligeant à rebrousser chemin. Un incident identique s'est produit deux jours plus tard à Jenine. Pour un porte parole de l'armée israélienne, " ces incidents ne sont pas habituels", confiant que sur des missions "non vitales", l'armée préfère interrompre ses missions plutôt que d'aller à l'affrontement avec les palestiniens.
La question de la coopération sécuritaire, issue des accords d'Oslo puis de Camp David est un dossier extrêmement sensible et plutôt confidentiel.
Mais les troubles de plus en plus fréquents en Cisjordanie/Judée Samarie, notamment depuis la semaine de guerre entre Israël et le Hamas, puis le vote de l'ONU en faveur de l'élévation du statut de l'Autorité palestinienne et le rapprochement rapide entre Fatah et Hamas délitent petit à petit la coopération sécuritaire. Même si de part et d'autre, on continue à affirmer que l'on se parle.
Selon un responsable israélien, "en dépit des tensions, l'atmosphère sur le terrain n'a pas changé" , les responsables palestiniens relayant le message israélien d'appel au calme "avant que la situation échappe à tout contrôle", une dégradation dommageable pour Israël mais également pour l'Autorité palestinienne.
D'autant que, suite à la manifestation du Hamas à Hébron qui s'est terminée en émeute, l'armée israélienne à clairement fait comprendre que si la police palestinienne n'était pas à même de contrôler les débordements, les soldats le feraient, message semble-t-il compris.
L'enjeu est d'importance pour éviter que ces troubles dans les villes palestiniennes ne débordent vers les cités israéliennes.
Les forces de sécurité tentent de maintenir l'ordre pour préserver la tranquillité de ces cités, et pas par désir de coopération avec Israël.
La faillite des finances publiques palestiniennes –aggravée par la décision israélienne de ne pas reverser les taxes collectées pour le compte de l'Autorité palestinienne – pourrait provoquer une détérioration de la situation : selon une source palestinienne qui s'exprimait pour le site internet Ynet, "si les policiers palestiniens pensent qu'ils ne seront pas payés, il y aura un problème sérieux qui affectera toute la question sécuritaire, y compris la coopération entre Israël et les policiers palestiniens".
D'autant que mêmes démenties, les rumeurs d'une troisième intifada se font plus pressantes.
A côté d'un groupe réunissant des militants de toutes factions palestiniennes, les Brigades de Hébron, qui y ont clairement appelé, la multiplication des incidents et des violences de ces dernières semaines ressemble à une pente gloussante.
Mahmoud Abbas y a contribué en initiant le vote de l'ONU au mois de novembre; le statut d'Etat observateur non membre qu'il à obtenu de l'Assemblée générale ne changera rien, au quotidien dans la vie des palestiniens, accentuant le sentiment de frustration.
Le Haut commandement militaire israélien affirme que ce risque est "envisagé" et que "l'armée y est prête" mais du chef d'Etat Major Benny Gantz au Major General Mitzan Alon, du centre de commandement général, tous recommandent à leurs troupes "la plus extrême vigilance à l'égard de tout incident, petit ou important".
Source Israel infos