Le Hamas, qui n'a pas la mémoire courte, chercherait à s'inspirer de sa prise du pouvoir dans la bande de Gaza au détriment du Fatah, en 2007, pour prendre le controle des territoires de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie/Judée Samarie.
Les responsables des services israéliens de renseignement, notamment militaires et le Shin Beth, disposeraient d'information selon lesquelles l'organisation islamiste se met en ordre de marche autour de cet objectif.
Une hypothèse crainte à la fois par Israël et le Fatah, mais qui pourrait plutôt être bien accueillie par la population alors que l'Autorité palestinienne apparait de plus en plus décrédibilisée par rapport à la ligne dure du Hamas (le dernier sondage réalisé – voir notre édition du 20 décembre 2012 – donnait Ismail Hanyeh vainqueur d'un scrutin présidentiel devant Mahmoud Abbas).
"Nous sommes au bord de la catastrophe", estime Tawfik Tirawi, un dirigeant du Fatah, "il suffit d'une étincelle pour allumer le brasier qui permettra au Hamas de prendre le contrôle de la Cisjordanie".
si elle se produisait, cette situation placerait le groupe terroriste à quelques kilomètres des grandes villes israélienne et permettrait à l'Iran de prendre pied aux porte de l'Etat hébreu.
Ce serait d'ailleurs l'Iran qui pousserait le Hamas à passer à l'offensive en Cisjordanie.
Netanyahou, serait, selon ses plus proches conseillers, "très conscient du danger" et le Premier ministre israélien aurait déclaré que "pas un pouce de la Cisjordanie ne sera laisse au Hamas".
Face au regain de popularité du Hamas dans l'opinion palestinienne, Mahmoud Abbas s'est retrouvé contraint de faire plusieurs pas en direction des islamistes, au nom de la "réunification palestinienne".
En décembre, plusieurs manifestations organisées par le Hamas dans les ville de l'Autorité palestinienne – une première depuis 2007 – ont rassemblé, à chaque fois, des dizaines de milliers de personnes, signe son implantation nouvelle dans ces territoires.
Selon le Sunday Times, Khaled Meshaal, encore chef du bureau politique du Hamas pour quelques temps, aurait demandé aux cellules dormantes de l'organisation en Cisjordanie de se préparer à une opération armée d'envergure pour prendre le contrôle de ces territoires.
Le pression exercée par l'Iran augmenterait en raison d'une possible chute de Bashar Al-Assad, qui priverait la république islamique de tout point d'entrée dans la région.
C'est aussi la raison pour laquelle l'Iran, qui battait froid au Hamas depuis le "lâchage" du régime syrien, soutiendrait à nouveau avec force l'organisation islamiste sur laquelle elle compte pour conserver une influence régionale, cette fois ci à quelques kilomètres des frontières d'Israël.
Pour l'Iran, c'est aussi une façon de prendre, en une "tenaille" plus serrée, l'état hébreu, pour organiser des représailles –menées par le Hamas et le Hezbollah – en cas d'intervention militaire contre les installations nucléaires iraniennes.
Une menace qui rend extrêmement dangereux tout retrait unilatéral d'Israël, dont un sondage récent – voir notre article de ce jour – montre que les israéliens y sont favorables.
Les responsables des services israéliens de renseignement, notamment militaires et le Shin Beth, disposeraient d'information selon lesquelles l'organisation islamiste se met en ordre de marche autour de cet objectif.
Une hypothèse crainte à la fois par Israël et le Fatah, mais qui pourrait plutôt être bien accueillie par la population alors que l'Autorité palestinienne apparait de plus en plus décrédibilisée par rapport à la ligne dure du Hamas (le dernier sondage réalisé – voir notre édition du 20 décembre 2012 – donnait Ismail Hanyeh vainqueur d'un scrutin présidentiel devant Mahmoud Abbas).
"Nous sommes au bord de la catastrophe", estime Tawfik Tirawi, un dirigeant du Fatah, "il suffit d'une étincelle pour allumer le brasier qui permettra au Hamas de prendre le contrôle de la Cisjordanie".
si elle se produisait, cette situation placerait le groupe terroriste à quelques kilomètres des grandes villes israélienne et permettrait à l'Iran de prendre pied aux porte de l'Etat hébreu.
Ce serait d'ailleurs l'Iran qui pousserait le Hamas à passer à l'offensive en Cisjordanie.
Netanyahou, serait, selon ses plus proches conseillers, "très conscient du danger" et le Premier ministre israélien aurait déclaré que "pas un pouce de la Cisjordanie ne sera laisse au Hamas".
Face au regain de popularité du Hamas dans l'opinion palestinienne, Mahmoud Abbas s'est retrouvé contraint de faire plusieurs pas en direction des islamistes, au nom de la "réunification palestinienne".
En décembre, plusieurs manifestations organisées par le Hamas dans les ville de l'Autorité palestinienne – une première depuis 2007 – ont rassemblé, à chaque fois, des dizaines de milliers de personnes, signe son implantation nouvelle dans ces territoires.
Selon le Sunday Times, Khaled Meshaal, encore chef du bureau politique du Hamas pour quelques temps, aurait demandé aux cellules dormantes de l'organisation en Cisjordanie de se préparer à une opération armée d'envergure pour prendre le contrôle de ces territoires.
Le pression exercée par l'Iran augmenterait en raison d'une possible chute de Bashar Al-Assad, qui priverait la république islamique de tout point d'entrée dans la région.
C'est aussi la raison pour laquelle l'Iran, qui battait froid au Hamas depuis le "lâchage" du régime syrien, soutiendrait à nouveau avec force l'organisation islamiste sur laquelle elle compte pour conserver une influence régionale, cette fois ci à quelques kilomètres des frontières d'Israël.
Pour l'Iran, c'est aussi une façon de prendre, en une "tenaille" plus serrée, l'état hébreu, pour organiser des représailles –menées par le Hamas et le Hezbollah – en cas d'intervention militaire contre les installations nucléaires iraniennes.
Une menace qui rend extrêmement dangereux tout retrait unilatéral d'Israël, dont un sondage récent – voir notre article de ce jour – montre que les israéliens y sont favorables.
Source Israel Infos