dimanche 2 décembre 2012

Discours en français de Benjamin Netanyahu à propos de la « Palestine » à l’ONU – 29/11/2012




La décision de l’ONU ne changera rien sur le terrain. Elle ne fera pas avancer la création d’un Etat palestinien. Au contraire, elle va l’éloigner. Notre main est tendue vers la paix, mais il n’y aura pas de véritable établissement d’un Etat palestinien tant que les Palestiniens ne reconnaîtront pas Israël comme Etat du peuple Juif. L’Etat palestinien ne sera pas établi tant que les Palestiniens ne seront pas prêts à mettre fin au conflit avec Israël une fois pour toutes et sans la conclusion d’arrangements sécuritaires viables, qui protégeraient l’Etat d’Israël et ses citoyens.
Il n’y a rien de tout cela dans la résolution présentée à l’Assemblée générale de l’ONU. Pas de déclarations sur la reconnaissance d’Israël en tant qu’état du peuple Juif. Pas de déclarations sur la fin du conflit. Aucune mesure de sécurité pour Israël. Aucun de ces intérêts vitaux, aucun d’entre eux, n’apparaissent dans la résolution qui est présentée à l’Assemblée générale aujourd’hui. Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles nous rejetons cette résolution. Nous voulons la paix mais la seule façon de parvenir à la paix est à travers des négociations directes entre les deux parties, sans conditions préalables et non pas par une déclaration unilatérale de l’ONU qui ne tient aucun compte des intérêts vitaux d’Israël.
La paix ne sera atteinte que par des accords acceptés à Jérusalem et Ramallah et non par des déclarations irréalistes de l’ONU. Je suggère de ne pas être impressionné par les applaudissements à l’ONU. Je me souviens des applaudissements qu’Israël a reçu de la communauté internationale lorsque le gouvernement israélien s’est désengagé de la bande de Gaza. Nous avons été applaudis et nous avons reçu des roquettes. Israël est sorti de Gaza et l’Iran est entré dans Gaza. C’est exactement la même chose qui s’est produit quand nous sommes partis du Liban. Nous avons été applaudis, Israël est sorti et l’Iran est entré. En tant que Premier ministre d’Israël, je ne permettrai pas une nouvelle fois que la terreur iranienne s’implante au cœur d’Israël, en Judée et Samarie, à un kilomètre d’ici, le centre de Jérusalem.
Peu importe combien de mains se lèvent contre nous, aucun pouvoir au monde ne peut me contraindre à faire des concessions sur la sécurité d’Israël. Aucun pouvoir dans le monde ne peut rompre le lien de milliers d’années entre le peuple d’Israël et la Terre d’Israël.