Lors de son discours, la ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants a pointé du doigt "la caricature et la haine véhiculées par les réseaux sociaux, bien abritées derrière un lâche anonymat, ainsi que l'antisionisme obsessionnel de certains, c'est inadmissible".
"Notre société est fragile, notre République doit protéger chacun, elle doit être attentive à tous les signaux faibles, intransigeante devant tout acte raciste, antisémite ou xénophobe", a déclaré Geneviève Darrieussecq.
Elle a dénoncé "l'anonymat sur les réseaux sociaux", qu'elle a qualifié de "fléau considérable", de "lâcheté majeure".
"Je pense que nous devons nous attaquer à ce sujet sans aucune faiblesse", a-t-elle indiqué.
Geneviève Darrieussecq a également fait référence à la période actuelle "de tensions, de crise et d'incertitude".
"Ces périodes ont déjà fait naître dans le passé la banalisation des haines et la recherche des boucs émissaires, je le réaffirme au nom de la République, on ne transige pas avec l'extrémisme, terreau de la violence envers son prochain, on ne transige pas avec l'antisémitisme, cette abdication de la pensée qui ronge", a-t-elle assuré.
"Le Vélodrome d'Hiver est la première étape de l'infamie, l'antichambre de l'horreur, ces heures sombres demeurent une plaie vivante dans notre mémoire nationale", a-t-elle dénoncé.
Elle a salué le travail de mémoire de Jacques Chirac, premier président de la République à reconnaître, en 1995, la responsabilité de la France dans les déportations des Juifs :
"Jacques Chirac a eu le courage de mettre fin à des années de déni, d'atermoiements et d'arrangements avec la réalité", a-t-elle expliqué, assurant qu'aujourd'hui, "il n'y a pas de place pour l'ambiguïté".
Source France TV Info
Vous nous aimez, prouvez-le....