Ce soir-là, les policiers municipaux sont appelés par un épicier de la rue du Maréchal-Leclerc se plaignant d'un individu qui invective les passants. À leur arrivée, les agents retrouvent Yacine A. très éméché.
L'homme a bu plus que de raison au troquet situé à quelques pas et les policiers embarquent le fauteur de troubles.
« Je suis le fils d'un terroriste, je vais vous égorger »
Mais sur la route vers l'hôpital où il est conduit dans un premier temps, Yacine A. insulte les trois agents de tous les noms, outrepassant la simple vulgarité.
« Je suis le fils d'un terroriste », « je vais vous égorger » ou encore « je vais tous vous faire péter », s'est égosillé cet homme déjà condamné en 2018, à Paris, pour apologie du terrorisme.
Une fois dans la salle d'attente, il décide de baisser son pantalon et exhibe son postérieur devant les autres patients, avant de traiter un médecin de «sale juif».
Depuis les faits, cinq mois se sont écoulés et pour Yacine A. c'est le « trou noir », même s'il reconnaît la possibilité d'avoir tenu de tel propos.
Interrogé par le tribunal sur ses propos, celui-ci balaie leur sincérité.
Le terrorisme ? « C'est à force de regarder la télé », répond-il.
L'antisémitisme ? « C'est du délire, je ne suis pas comme ça. Un de mes meilleurs amis est juif ». « Oui comme tous les racistes qui disent qu'ils ont un ami noir », cingle la présidente.
Bénéficiant d'un potentiel aménagement de peine, le quadragénaire n'a pas été incarcéré mais devra verser 550 € de dommages et intérêts à chacun des policiers.
Source Le Parisien
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