Bilan en ce lundi matin:
Nombre total d'infections: 17.863
Guérisons: 15.091
Décès: 298
En réanimation: 23
Etat critique:29
Nombre de malades actuels: 2474
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-111 nouveaux cas et trois décès supplémentaires en 24 heures
-Près de 300 morts en Israël depuis le début de l'épidémie
-Experts: "Il ne s'agit pas de deuxième vague"
-Netanyahu met en garde la population contre le "relâchement" du respect des règles relatives au coronavirus
-Plus de 400.000 morts dans le monde
-Israël 3e dans la liste des pays les plus sûrs face au coronavirus
-Le tabac réduirait le risque d'infection au Covid-19
-Le mois d'avril a été le pire pour les entreprises israéliennes depuis 10 ans
-Le ministère des Finances publie son plan pour venir en aide à El Al
-Certains centres commerciaux et magasins n'appliquent pas les mesures relatives au coronavirus
-Affluence dans les centres de dépistage
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111 nouveaux cas et trois décès supplémentaires en 24 heures
Israël a enregistré 111 nouveaux cas et 3 décès supplémentaires en 24 heures portant le bilan total à 298 morts, a annoncé dimanche le ministère de la Santé.
Selon cette source, le pays recense à présent 17.863 cas de contamination au coronavirus, et 2.474 malades, dont 27 dans un état grave, parmi lesquels, 23 sont placés sous respirateurs.
15.091 patients ont par ailleurs guéri de la maladie.
Suite à cette hausse significative des cas de contamination, notamment dans les établissements scolaires, quelque 130 écoles et maternelles ont dû fermer leurs portes ces dix derniers jours selon le ministère de l'Education.
352 élèves et enseignants ont par ailleurs été testés positifs au coronavirus depuis la reprise du système éducatif, et pas moins de 17.605 étudiants et employés ont été placés en isolement par précaution.
Près de 300 morts en Israël depuis le début de l'épidémie
Experts: "Il ne s'agit pas de deuxième vague"
"Israël ne connaît pas de deuxième vague car la première ne s'est jamais terminée, et le taux actuel d'infection n'est pas un motif pour s'alarmer", selon des experts de la santé.
"Il s'agit toujours de la première vague", a déclaré le directeur adjoint du centre médical Assuta d'Ashdod, le Dr Hadar Marom.
"Jusqu'à récemment, Israël gardait les gens à la maison, ce qui nous permettait de minimiser le pourcentage de la population contaminée par le virus. Certains d'entre eux ne sont pas malades, mais ils ont le virus et ils peuvent le transmettre à d'autres personnes," a-t-il expliqué.
Dimanche matin, Israël comptait 2.440 cas de coronavirus actifs, un nombre qui a augmenté progressivement pendant environ une semaine. Mais le président du Centre médical d'Assuta, le professeur Shuki Shemer, a déclaré qu'il n'était pas surpris par la hausse, car elle est proportionnelle à l'augmentation du nombre de personnes dépistées pour le coronavirus chaque jour.
"Il est important de faire attention à deux statistiques: le taux d'infection (le nombre de personnes testées positives parmi celles testées, qui se situe autour de 1%); et le type de personnes diagnostiquées avec le virus (principalement des écoliers dans ce nouveau pic), a-t-il poursuivi.
Dimanche matin, 29 Israéliens étaient dans un état grave, dont 23 sous assistance respiratoire.
"Nous ne devons pas nous alarmer, mais nous devons être prudents. Nous devons réaliser que le coronavirus sera avec nous pendant de nombreux mois à venir et nous devons apprendre avec", a-t-il conclu.
Netanyahu met en garde la population contre le "relâchement" du respect des règles relatives au coronavirus
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a lancé dimanche un avertissement sévère contre ce qu'il nomme un "relâchement sérieux du respect des règles", liées à la lutte contre la propagation du coronavirus.
Rappelant qu'Israël était toujours gravement menacé par la pandémie, M. Netanyahu a exhorté la population à faire "davantage" pour empêcher une résurgence des cas de contamination.
"Je le répète: le virus est toujours là. Ce n'est ni mon imagination ni celle des autres", a-t-il réitéré lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres.
"Après avoir enregistré des milliers de morts, les pays qui avaient sous-estimé le danger de l'épidémie et adopté des politiques clémentes et libérales ont ensuite réalisé qu'il n'y avait pas d'autre choix que de prendre les mesures et les restrictions que nous avons adoptées dès le départ", a-t-il souligné, notant que le Covid-19 avait déjà coûté la vie à plus de 400.000 personnes à ce jour selon des sources officielles.
"Quiconque prétend qu'il n'y avait pas de danger au départ ou qu'il n'y a plus de danger à présent, induit le public en erreur et encourage un comportement qui met en péril la santé publique et la vie de beaucoup de gens", a-t-il averti.
Israël comptait dimanche 297 morts et 2.407 malades, dont 23 placés sous respirateurs. 45 nouveaux cas ont été recensés samedi.
Suite à cette hausse significative des cas de contamination, notamment dans les établissements scolaires, de nombreuses écoles ont dû fermer leurs portes.
"Une partie de l'augmentation que nous avons constatée est due, comme prévu, à l'assouplissement des restrictions auquel nous avons procédé pour rouvrir notre économie. Mais elle découle également de manière significative d'un sérieux relâchement du respect des règles relatives au port du masque, à l'éloignement social et à l'hygiène", a déploré Benyamin Netanyahu.
Plus de 400.000 morts dans le monde
Plus de 400.000 personnes sont décédées du coronavirus dans le monde, selon le bilan officiel établi par l'Université Johns Hopkins.
D'après les experts de la santé, ce bilan est néanmoins sous-estimé car beaucoup de personnes sont décédées sans avoir été testées auparavant, et que de nombreuses morts dues au coronavirus n'ont pas encore été signalées.
D'après les chiffres officiels, les Etats-Unis comptent le plus grand nombre de décès avec 109.802 personnes ayant succombé au virus, devant le Royaume-Uni (40.548) et le Brésil (35.930).
La France a enregistré 190.759 cas positifs et 29.145 décès.
Au total, 6.916.233 cas confirmés ont été recensés à travers le monde. Les Etats-Unis enregistrent le plus grand nombre de cas (1.920.000), suivis par le Brésil (672.846) et la Russie (467.073).
Israël est considéré comme l'un des pays ayant le mieux géré la crise sanitaire, alors qu'il recense à ce jour 17.783 cas confirmés dont 295 décès.
L'Etat hébreu mène actuellement une vaste campagne de tests de dépistage, jusqu'à plus de 16.000 par jour, afin de se prémunir d'une seconde vague de contaminations.
Israël 3e dans la liste des pays les plus sûrs face au coronavirus
Une nouvelle étude réalisée par Deep Knowledge Group (DKG), un consortium international spécialisé dans l’analyse de données scientifiques, place la Belgique à une peu enviable 78e place (sur 200) dans la liste des pays les plus sûrs face au coronavirus. Les États-Unis et la Suède, pointés du doigt de façon différente pour leur gestion de la crise sanitaire, figurent devant notre pays.
Deep Knowledge Group avait déjà réalisé ce type de classement il y a un peu moins de deux mois. À l’époque, lorsque l’Europe était frappée de plein fouet par le coronavirus, la Belgique figurait parmi les bons élèves en se positionnant à une flatteuse 19e place à l’échelle mondiale, 8e sur le plan européen.
La mise à jour de l’étude de DKG fait plonger le Royaume à la 78e place mondiale, entre le Liban et Andorre. Ce qui place notre pays en zone jaune-orange. Cela signifie qu’il n'est pas particulièrement dangereux de se rendre en Belgique, mais pas sûr non plus, alors que la phase 3 du déconfinement débute ce lundi.
C'est une nation européenne, la Suisse en l’occurence, qui occupe la première place du classement. Suivent l’Allemagne, Israël, Singapour, le Japon, l’Autriche, la Chine, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud, qui complète ce top 10 mondial. Les États-Unis, le pays le plus touché par l’épidémie, est 58e, deux rangs devant la France (60e) et sept devant la Suède (65), critiquée pour son approche laxiste dans la gestion de la crise. D’ailleurs, ses voisins nordiques figurent tous les trois dans le top 25.
Pour établir ce classement, Deep Knowledge Group a pris en compte de nombreux paramètres, parmi lesquels l’efficacité de la quarantaine, l’état et l'efficacité des soins de santé, la disponibilité des tests de dépistage ou encore l’efficacité des mesures prises par le gouvernement en place.
Au début de la crise, les pays qui ont réagi rapidement et de manière adéquate à la propagation du virus étaient en tête du classement. Désormais, ce sont les pays dont les économies sont les plus résistantes qui sont en tête de liste.
Le classement complet est visible ici
La nicotine offrirait une réelle protection contre le coronavirus, selon une dernière étude israélienne. Les résultats obtenus confirment les récentes conclusions de chercheurs en France, en Chine et en Italie qui ont prouvé l'efficacité du tabac comme rempart contre le Covid-19.
L'équipe israélienne dirigée par le Dr Ariel Israel a entrepris une étude démographique à partir des données relatives à plus de trois millions d'adultes fournies par la Clalit, la plus importante caisse de santé du pays.
Les résultats, présentés dans un article publié vendredi dans la revue medRxiv, ont révélé que "le risque d'infection par Covid-19 semble être réduit de moitié chez les fumeurs."
Sur les trois millions d'adultes pris en compte dans l'étude, 114.545 ont fait l'objet d'un test de dépistage au coronavirus et seulement 4% d'entre eux étaient positifs.
Parmi ceux qui ont été testés positifs, 9,8% étaient des fumeurs alors qu'ils sont 19% au sein de la population totale.
Les anciens fumeurs seraient aussi davantage prémunis contre le virus: 11,7% des personnes testées positives étaient d'anciens fumeurs contre 13,9% de la population globale.
Rien ne prouve par ailleurs que le tabagisme a aggravé les symptômes de la maladie chez les personnes contaminées.
"La Covid-19 est une maladie infectieuse qui touche principalement les poumons. Le fait de fumer affaiblit la fonction pulmonaire, rendant l'organisme moins résistant au coronavirus et à d'autres agents pathogènes", avait écrit l'Organisation mondiale de la Santé dans un communiqué en avril.
Le mois d'avril a été le pire pour les entreprises israéliennes depuis 10 ans
Le mois d'avril a été le pire pour les entreprises israéliennes depuis dix ans, a rapporté dimanche le Bureau central des statistiques.
La crise économique causée par l'épidémie de coronavirus a touché plus particulièrement le secteur manufacturier du pays, qui dépend énormément des exportations elles-mêmes frappées de plein fouet.
Le secteur manufacturier est le seul qui a continué de se détériorer au moins de mai, le reste des entreprises ayant affiché une légère amélioration, selon le rapport.
Le Bureau central des statistiques, qui dévoile chaque mois un rapport sur l’état de l’économie du pays depuis 2011, a ainsi indiqué qu’avril 2020 avait été le mois avec les pires résultats depuis le début de la publication de ses compte rendus.
L'économie du pays tournait à plein régime avec un chômage à 3,4% en février, avant que le virus ne se répande dans le monde, assénant un coup violent à l'économie.
Le chômage a depuis bondi pour atteindre 27%.
Par ailleurs, selon un sondage publié la semaine dernière, environ 65% des petites start-up israéliennes estiment ne pas avoir les reins assez solides pour maintenir leurs opérations dans les six prochains mois en raison de la crise du Covid-19.
Le ministère des Finances publie son plan pour venir en aide à El Al
Le ministère des Finances israélien a publié son plan pour venir en aide à la compagnie aérienne nationale El Al, au bord de la faillite, qui avait exigé un soutien financier important de la part de l'Etat pour pouvoir maintenir son activité fragilisée par la crise du coronavirus.
Selon ce plan, l'entreprise pourra contracter un prêt allant jusqu'à 250 millions de shekels (64 millions d’euros) garanti dans sa majeure partie par l'Etat.
Il est également prévu qu'El Al émette de nouvelles actions pour un montant total de 150 millions de shekels (38 millions d’euros), avec une promesse de la part de l'État d'acheter les stocks qui ne seront pas acquis par d’autres actionnaires.
Début mai, le PDG de la compagnie, Gonen Usishkin, avait demandé au Premier ministre Benyamin Netanyahou d'intervenir dans les négociations avec le ministère des Finances pour éviter des milliers de licenciements et "la perte d'indépendance financière de l'aviation israélienne."
Gonen Usishkin était allé jusqu'à affirmer que le ministère des Finances tentait de provoquer la chute de la compagnie.
L'ex-ministre des Finances Moshe Kahlon avait proposé une bouée de sauvetage à la compagnie aérienne avec des prêts garantis à hauteur de 400 millions de dollars (354 millions d’euros), à condition qu'elle accepte de mener de nombreuses réformes.
Certains centres commerciaux et magasins n'appliquent pas les mesures relatives au coronavirus
Certains centres commerciaux et magasins en Israël n'appliquent pas les mesures relatives au coronavirus, notamment en obligeant leurs clients à porter des masques, à se désinfecter les mains à base de gel hydroalcoolique et ne vérifient pas leur température, selon un rapport d'Israël Hayom publié lundi.
Suite à la décision du ministère de la Santé d'autoriser la réouverture des centres commerciaux et des magasins fin mai, ces commerces ont dû mettre en œuvre un certain nombre de mesures obligatoires pour empêcher la propagation du virus.
A Kfar Saba, dans le central, de nombreux magasins autorisent toutefois les clients à entrer sans passer par les contrôles obligatoires, de même que certains magasins ne respectent que partiellement les mesures, selon Israël Hayom.
Dans certains cas, il n'y avait même aucun employé à l'entrée des commerces pour vérifier la température des clients. Dans d'autres cas, les responsables des établissements n'ont pas placé de gel hydroalcoolique à l'entrée de leur magasin pour se désinfecter les mains.
En ce qui concerne les restaurants, le respect des règles n'était que partiel également. De même, les employés de certaines chaînes alimentaires ne portaient pas correctement leur masque, indique le rapport.
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