-Les personnes asymptomatiques pourront se faire tester (Yuli Edelstein)
-Le contrôleur de l'État lance un audit approfondi de la gestion de la crise liée au coronavirus
-Le coronavirus encourage les Israéliens à moins fumer (étude)
-Des discothèques, bars et restaurants sanctionnés pour ne pas avoir respecté les règles de déconfinement
-Un fonds spécial pour aider les francophones israéliens touchés par la crise du coronavirus
-Les machines de dépistage importées de Chine inutilisables
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Les personnes asymptomatiques pourront se faire tester (Yuli Edelstein)
Le ministre israélien de la Santé, Yuli Edelstein, a déclaré dimanche que les tests sérologiques de dépistage du coronavirus seront accessibles aux personnes asymptomatiques, alors que le pays a connu une hausse des contaminations ces derniers jours.
Jusqu'à présent, les tests de dépistages étaient accordés aux personnes présentant les symptômes du virus.
Yuli Edelstein a déclaré que ceux qui ne présentent pas de symptômes mais qui ont été en contact avec un cas confirmé, dans le milieu scolaire ou médical notamment, pourront et devront se faire tester.
Cette initiative s'inscrit dans une large campagne de dépistage menée par le gouvernement, en prévention d'une seconde vague d'infections.
Le ministre de la Santé a précisé que son bureau n'avait pas l'intention de lever la mesure de la quarantaine pour toute personne revenant de l'étranger ou ayant été en contact avec un porteur du virus.
"Nous ne ferons pas de sondage d'opinion auprès de l'ensemble de la population concernant les tests, "a-t-il souligné, affirmant que la solution se situait quelque part entre ceux qui pensent que seules les personnes présentant des symptômes doivent être testées et ceux qui considèrent que l'ensemble des citoyens doivent subir un test de dépistage.
Les tests sérologiques commenceront mardi à Bnei Brak, ville durement touchée par l'épidémie, avant d'être étendus à l'ensemble du pays.
Le contrôleur de l'État lance un audit approfondi de la gestion de la crise liée au coronavirus
Le bureau du contrôleur de l'État, Matanyahou Engelman, a annoncé dimanche au gouvernement être sur le point de lancer un audit approfondi de la gestion de la crise liée à la pandémie de coronavirus.
Son bureau a recueilli durant les deux derniers mois toutes les informations sur les décisions gouvernementales et tenu des réunions avec les responsables concernés en vue de l'audit.
Dans une lettre adressée au Cabinet du Premier ministre, M. Engelman a informé Benyamin Netanyahou de l'examen imminent, qui visera notamment à évaluer la coopération interministérielle depuis le début de la pandémie.
Outre les interventions du Cabinet du Premier ministre, du ministère de la Défense et de l'armée, du ministère de la Santé et des dispensaires, du ministère des Finances et de la Banque d'Israël, du ministère de l'Intérieur et des autorités locales, du ministère des Affaires sociales, de la Sécurité sociale et du Mossad seront également examinées.
L'audit vérifiera par ailleurs les avertissements fournis à la population, l'encadrement des personnes âgées, le travail des laboratoires, le système éducatif, tout en gardant un regard sur la gestion de cette même crise en Europe et aux États-Unis.
L'audit tentera aussi de mettre en évidence la façon dont le gouvernement envisage d'appréhender la situation à l'avenir.
Le coronavirus encourage les Israéliens à moins fumer (étude)
La crise du coronavirus a encouragé les Israéliens à arrêter de fumer ou à réduire leur consommation de tabac, selon une nouvelle étude menée par Israel Cancer Association (ICA).
L'enquête, publiée dimanche pour la Journée mondiale sans tabac, a révélé que plus de la moitié des Israéliens âgés de 18 à 24 ans (51%) ont envisagé d'arrêter de fumer depuis l'apparition du coronavirus. 49,2% d'entre eux ont déclaré moins fumer.
Cependant, près d'un tiers des Arabes israéliens (31%) ont affirmé qu'un membre de leur famille avait commencé à fumer pendant le coronavirus, contre 8% chez les Juifs.
Le sondage révèle que 22,1% des Juifs et 38,3% des Arabes fument à l'intérieur de leur maison, tandis que 61% des fumeurs ont déclaré avoir fumé sur leur balcon ou en extérieur pendant le confinement.
Au cours de la dernière décennie, environ 80.000 personnes en Israël sont décédées de maladies liées au tabagisme telles que le cancer du poumon, le cancer de la gorge, les crises cardiaques ou les accidents vasculaires cérébraux, selon l'ICA.
"Le public israélien doit être protégé des intérêts économiques de l'industrie du tabac et préserver sa santé publique," a déclaré la vice-présidente de l'ICA, Miri Ziv.
L'Organisation mondiale de la Santé estime que d'ici la fin de l'année, le tabac sera la principale cause de décès, avec plus de 10 millions de victimes par an.
Des discothèques, bars et restaurants sanctionnés pour ne pas avoir respecté les règles de déconfinement
Un certain nombre de discothèques, bars et restaurants à Tel Aviv et à Haïfa ont été condamnés à payer une amende au cours du week-end pour ne pas avoir respecté les règles du gouvernement conditionnant la réouverture de leurs établissements.
Ces règles incluent le port du masque pour les responsables des lieux et le maintien des groupes à une distance physique de deux mètres les uns des autres.
À Tel Aviv, le maire Ron Huldai a déclaré que quelque 200 amendes de 5.000 NIS (1.300 euros) avaient été été infligées à des établissements de la ville.
"J'ai demandé aux forces de l'ordre municipales d'agir sans compromis pour mettre en œuvre les directives sanitaires. Tout comme nous étions déterminés à rouvrir les entreprises de la ville, nous travaillerons résolument pour protéger la santé publique", a déclaré Ron Huldai.
Le maire a ajouté que les propriétaires de restaurants et de bars étaient responsables de la santé de leurs clients, et a vivement condamné les photos et vidéos de divers établissements de la ville montrant des clients sans masques et qui ne respectaient pas la distanciation physique.
À Haïfa, au moins trois discothèques ont été fermées par la police suite au non-respect des directives, selon les médias israéliens.
Un fonds spécial pour aider les francophones israéliens touchés par la crise du coronavirus
Spécialisé dans l’octroi de prêts à taux zéro, l‘organisme a mis en place ce fonds destiné à aider spécifiquement les francophones israéliens à surmonter les difficultés financières liées à la pandémie de coronavirus.
Citoyens et résidents depuis plus de six mois ainsi que les petites entreprises, confrontés aux effets économiques de la crise, pourront bénéficier de prêts à taux zéro remboursables jusqu’en 2022. En cas de besoin, le demandeur pourra également demander un délai de carence allant jusqu’à six mois.
Le fonds Ogen/Eloul fait partie de l’association Ogen (anciennement Association israélienne de prêts à taux zéro) créée en 1990 pour améliorer les opportunités pécuniaires et l'autonomisation en Israël. Celle-ci accorde des prêts et un mentorat financier aux Israéliens à revenus faibles ou intermédiaires, aux petites entreprises et aux organisations à but non lucratif. A ce jour, elle a déjà accordé plus de 62 500 prêts pour un total de 330 millions de dollars
Les prêts alloués sont des prêts à taux zéro d’un montant maximum de 30 000 shekels.
Les emprunteurs doivent être âgés de 22 à 67 ans et doivent travailler dans la même entreprise depuis douze mois consécutifs. Ils doivent présenter des antécédents de crédit propres et n’avoir aucun dossier ouvert à la Cour des petites créances (Hotsahal Hapoal).
Les revenus mensuels net de l’emprunteur ne doivent pas dépasser un plafond de 20.000 shekels par foyer (et ne doivent pas être de moins de 3000 shekels).
Les personnes mises au chômage en raison de la situation du coronavirus seront toujours éligibles, à condition qu’elles puissent fournir un bulletin de paie pour le mois précédent la crise du Covid-19 (février 2020).
Avant de commencer à rembourser, les emprunteurs pourront, en outre, bénéficier d’un délai de carence de six mois. Les remboursements pourront ensuite s’étaler jusqu’en août 2022.
Les candidats à un prêt devront également présenter jusqu’à deux garants âgés de 22 à 67 ans, travaillant dans la même entreprise depuis plus d’un an et dont les revenus nets d’impôts doivent être de plus de 5000 shekels. Ces personnes ne doivent avoir aucun antécédent bancaire.
Les emprunteurs ne pouvant fournir de garant devront passer par le comité de dérogations.
Les demandeurs et leurs garants devront fournir leur carte d’identité avec le Seffah (document attaché à la pièce d’identité faisant office de livret de famille) ainsi que leur dernier bulletin de salaire.
Dans le cas où le demandeur jouit de revenus à l’étranger, il devra fournir la preuve que ces revenus sont transférés depuis plus d’un an sur son compte israélien (Plus d'informations disponibles sur le site www.eloul.org).
Les machines de dépistage importées de Chine inutilisables
Le ministère israélien de la Santé a indiqué que des machines récemment importées de Chine par Israël, censées permettre le dépistage à grande échelle du coronavirus, étaient inutilisables, a rapporté samedi soir le radiodiffuseur public Kan.
Les machines, fabriquées par la société chinoise BGI, et pour lesquelles Israël a dépensé plusieurs millions de shekels, devaient permettre de mener entre 20.000 et 30.000 tests par jour, contre 13.000 actuellement.
Le contrat d'acquisition, signé le mois dernier par Israël, visait à équiper de ces dispositifs tous les centres du santé du pays.
Le ministère de la Santé a demandé au fournisseur de remplacer toutes les machines défectueuses et de procéder à des tests avant d’envoyer du nouveau matériel.
Source I24News & I24News & I24News & I24News & I24News & I24News
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