Située au bout d’une petite impasse de la rue Copernic, la synagogue de Nantes accueille aujourd’hui environ 150 familles juives.
Elle appartient à l’association israélite de Nantes, qui vit et est entretenue uniquement grâce à des dons. René Gambin (ci-dessus) en est le président depuis plus de deux ans.
La synagogue accueille les repas de fête, les cérémonies d’enterrements, de mariages et de circoncision.
Le rabbin actuel se nomme Ariel Ben David.
« Nous allons fêter les 150 ans de la synagogue aux mois de juin, septembre et novembre 2020, indique René Gambin. Nous aimerions présenter une exposition mais nous partons de rien, nous n’avons pas d’archives. Tout va dépendre de ce que nous allons trouver. »
Il lance ainsi un appel à témoins (*) à travers la presse et les réseaux sociaux en espérant récupérer des articles de presse, des cartes postales, des documents officiels ou officieux, des photographies de moments importants liés à la vie juive au travers de différentes époques.
Le président du consistoire israélite et son équipe entendent organiser un concert et des conférences pour cet anniversaire.
Parmi les thèmes, seront traités le rapport entre « l’architecture, la symbolique et le cultuel de la Synagogue », « les communautés juives en Bretagne » et particulièrement à Nantes, ou encore « l’affaire Dreyfus et ses retombées nantaises ».
Chronologiquement, René Gambin pense qu’il « existait une synagogue dans le quartier du Bouffay, centre névralgique de Nantes au Moyen-Âge, là où se trouve de nos jours la rue de la Juiverie.
Nous n’avons hélas jamais trouvé de documents l’attestant mais cela reste très probable en raison du nom qui est resté ».
Le premier vrai temple connu se trouvait dès 1852 rue Rosière-d’Artois, non loin du musée Dobrée, chez le particulier Jules Laffont.
(*) Écrivez à Presse Océan, « En quête d’histoire », 2 quai François-Mitterrand 44 000 Nantes ou par mail à : stephane.pajot@presse-ocean.com
Source Ouest France
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