Un juge d'instruction antiterroriste s'était rapidement saisi de l'affaire au regard du profil du suspect, radicalisé très rapidement après sa conversion à l'islam en 2014.
Poursuivi pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle», Jossuam Planelles, avait été condamné en septembre 2018 à une peine de 7 ans d'emprisonnement devant le tribunal correctionnel de Paris.
Le parquet avait interjeté appel de cette décision.
Rejugé hier, il a écopé d'une peine alourdie de neuf ans d'emprisonnement, assortie d'une période de sûreté des deux tiers et d'un suivi socio-judiciaire de cinq ans.
En juin 2016, les enquêteurs avaient mis en lumière ses liens avec la mouvance djihadiste en Syrie.
Domicilié dans le Tarn, le jeune homme était «fiché S» et avait fait l'objet d'une assignation à résidence après les attentats de 2015.
À Carcassonne, dès le début de sa garde à vue, il avait indiqué qu'il « voulait venger les frères victimes des frappes de la coalition internationale en Syrie ». Lors du procès en première instance, des messages envoyés via la messagerie cryptée Telegram dans lesquels il disait vouloir s'en prendre « à des touristes russes et américains, et/ ou juifs », avaient été révélés.
Source La Depeche du Midi
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