Peu après, le parti conservateur a réagi, niant fermement avoir mis le NHS sur la table et assurant qu’il s’agit d’échanges préliminaires. Interrogé sur la BBC, Boris Johnson a accusé le parti travailliste de faire diversion face aux accusations d’antisémitisme.
Une défense sensiblement identique de la part de la ministre britannique du Commerce international, Liz Truss, qui a déclaré: “Jeremy Corbyn commence à désespérer et ment complètement au public sur le contenu de ces documents. Il a toujours cru aux théories du complot - ce qui explique pourquoi il a échoué à s’attaquer au fléau de l’antisémitisme dans son parti”.
Cela fait plusieurs années que les travaillistes sont régulièrement visés par des accusations d’antisémitisme.
Jeremy Corbyn lui-même est accusé de complaisance envers certains membres de son parti ayant tenu des propos antisémites, des accusations qui ont ressurgi avec force durant la campagne électorale et qui ont poussé plusieurs de ses députés à tourner le dos à la formation.
Le chef travailliste avait fini par reconnaître en août 2018 que le parti connaissait un “réel problème” d’antisémitisme, qu’il avait été “trop lent” à infliger des sanctions disciplinaires dans des cas avérés, affirmant que sa priorité était de “restaurer la confiance” de la communauté juive.
Insuffisant à bien des égards pour le grand rabbin du Royaume-Uni, Ephraim Mirvis, dans une tribune publiée mardi 26 novembre dans The Times.
“La manière dont la direction (du Labour) a traité le racisme anti-juif est incompatible avec les valeurs britanniques dont nous sommes si fiers.
Un nouveau poison -approuvé par le haut- s’est enraciné dans le Parti travailliste”, qui laisse les juifs britanniques “en prise avec l’anxiété”.
“Quand le 12 décembre arrivera, je demande à tout le monde de voter en conscience”, a-t-il ajouté, estimant que Jeremy Corbyn est “inapte” à gouverner.
Invité à s’excuser plusieurs fois, le leader travailliste s’y est de nouveau refusé ce mercredi matin en conférence de presse. Estimant avoir été clair sur le fait que l’antisémitisme est inacceptable sous toutes ses formes et pas le bienvenu au sein de sa formation politique.
"There will be no sale of the NHS, no privatisation, the NHS is not on the table in any way"— BBC Politics (@BBCPolitics) November 27, 2019
Boris Johnson says Labour's claim it has proof the NHS is at risk under Tory Brexit plans is a "diversionary tactic"https://t.co/5SiB2MATUt pic.twitter.com/nKZvaDq2Pp
Source HuffingtonPost
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