À deux jours des élections législatives en Israël, Benjamin Netanyahu du Likoud et Benny Gantz du parti Bleu blanc sont au coude à coude. Chacun devrait trouver une alliance avec les petits partis à la Knesset.
Il a une ligne relativement plus modérée concernant la question palestinienne, tout en restant ferme sur le statut de Jérusalem et la sécurité générale d'Israël :
"Sous ma gouvernance, il n'y aura pas d'apaisement. L'Iran ne menacera pas Israël en prenant le pas en Syrie, au Liban ou dans la Bande de Gaza. Il n'affaiblira pas les régimes pragmatiques au Moyen-Orient. Sous ma gouvernance, l'Iran n'aura pas d'armes nucléaires."
"Finis, les clivages visant à diviser pour régner. Au contraire des actions rapides seront prises pour former un gouvernement d'union", assure l'ancien général.
Benny Gantz dit vouloir diriger le pays dans "l'intérêt de tous les Israéliens" et "non dans l'intérêt de groupes de pression".
Libéral sur les questions de société, Benny Gantz a voulu à la fois veiller à ne pas froisser une partie de la gauche, tout en attirant des électeurs de droite déçus du Likoud de Netanhayu, sans se mettre à dos les autres centristes. Un difficile équilibre...
Il a aussi promis un gouvernement propre et veut tacler la corruption, une allusion non dissimulée aux affaires qui accablent l'actuel Premier ministre israélien. Lors des élections d'avril, l'alliance Bleu-Blanc avait remporté 35 sièges à la Knesset.
Source EuroNews
Vous nous aimez, prouvez-le....