Peu de détails ont filtré, mais Benyamin Nétanyahou devrait rencontrer le président russe Vladimir Poutine à Sotchi.
Le 17 septembre, les Israéliens sont appelés aux urnes et Benyamin Nétanyahu, le premier ministre le plus longtemps au pouvoir de l'histoire du pays, brigue un nouveau mandat.
Il cherche notamment à s'attirer les faveurs de l'électorat russophone, acquis majoritairement à un de ses rivaux, Avigdor Lieberman, dirigeant du parti nationaliste laïc Israël Beiteinou.
Cet ancien allié de Benyamin Nétanyahou, devenu faiseur de roi, a fait échouer les négociations pour créer une coalition à l'issue des élections d'avril dernier, forçant le premier ministre à reconvoquer un nouveau scrutin le 17 septembre.
Comme lors de la précédente campagne, Benyamin Nétanyahou a mis en avant ses relations privilégiées avec les grands de ce monde, dont le président américain Donald Trump et le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine, afin de se présenter en dirigeant à la stature internationale inégalée.
Il avait laissé entendre dimanche qu'il allait se rendre en Russie pour discuter des activités iraniennes en Syrie.
L'armée israélienne a mené ces dernières années, selon un ancien chef d'état-major, des centaines de frappes contre des cibles iraniennes et du mouvement libanais Hezbollah, deux alliés du régime Assad.
Elle a veillé à éviter les frictions avec les forces russes, engagées en Syrie depuis 2015 pour soutenir l'armée de Bachar el-Assad.
Mais les relations se sont crispées après que des batteries syriennes ont abattu par erreur un avion russe lors d'une opération aérienne israélienne le 17 septembre 2018. Quinze soldats russes avaient été tués.
Benyamin Nétanyahou répète à l'envi qu'il ne laissera pas l'Iran, grand ennemi d'Israël, se servir de la Syrie comme tête de pont militaire.
Il avait déjà rencontré Vladimir Poutine cinq jours avant les élections d'avril. Cette fois encore, le principal rival de Benyamin Nétanyahou est Benny Gantz, ancien chef d'état-major et dirigeant de l'alliance centriste «Bleu-Blanc».
Source Le Figaro
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