Après analyse ADN, les clients de MyHeritage recevront plusieurs "rapports de risques génétiques" par exemple sur le cancer du sein héréditaire BRCA, la maladie d'Alzheimer d'apparition tardive, les maladies cardiaques, le diabète de type 2, la maladie de Tay-Sachs et la fibrose kystique.
Aux Etats-Unis, la vente de ces kits est en principe autorisée, malgré parfois des difficultés avec le gendarme de la santé, la Food and Drug Administration. Pour les commercialiser sur le sol américain, MyHeritage devra sans doute obtenir l'aval de la FDA, comme son rival 23andme qui ne l'a obtenue qu'en mars 2018 pour la prédiction des cancers du sein.
Toutefois, certains Etats interdisent totalement la vente de ces kits, comme ceux de New York, du New Jersey et Rhode Island.
MyHeritage semble mettre des freins sur les marchés et les pays où les législations sont restrictives.
C'est le cas de la France, où la commercialisation et surtout l'achat de tous les types de tests ADN personnels restent interdits, en attendant une éventuelle évolution de la législation.
Celle-ci est envisagée dans la future loi bioéthique, qui devrait être présentée en conseil des ministres dans l'été.
Si MyHeritage commercialise bel et bien ses kits généalogiques en France, profitant d'une faille de la loi, puisque seuls les clients sont susceptibles d'être poursuivis, on ne sait pas si ses kits de santé suivront le même chemin et seront eux aussi disponibles dans notre pays.
En attendant, la société avertit que "le nouveau produit de santé n'est pas destiné à diagnostiquer, prévenir ou traiter de manière indépendante toute maladie ou condition, état de santé actuel en l’absence d’informations médicales et cliniques".
Aux États-Unis, MyHeritage s'associe à PWNHealth pour offrir aux clients américains une surveillance médicale et un conseil génétique.
Source RFGenealogie
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