Selon certaines sources des entreprises iraniennes sous le coup de sanctions des États-Unis pour leurs liens avec le corps des Gardiens de la Révolution ont récemment commencées à décharger leurs cargaisons au port syrien de Latakia.......Analyse........
Ceci a éveillé le soupçon que la route de trafic maritime dormante a été relancée et pourrait servir à faire passer des armes.
Le port méditerranéen de Latakia sur la côte ouest de la Syrie est connu depuis longtemps pour son rôle de point de transit pour la contrebande d’armes et de technologies venant d’Iran et de Corée du Nord.
La route de trafic maritime
Cette route maritime étant de plus en plus surveillée l’Iran s’était décidé à faire passer les cargaisons militaires par des voies aériennes civiles passant au dessus de l’Irak.
Néanmoins de récentes images montrent des tracteurs en train d’être déchargés dans le port de Latakia ; ces derniers sont produits par l’Entreprise de Fabrication de Tracteurs Iraniens. Cette entreprise est connue pour ses liens avec les Gardiens de la Révolution. Ces images suggèrent que la route de trafic maritime a bien été relancée.
Il est possible que les échecs successifs de l’Iran a fait passer des armes par les voies aériennes civiles explique ce changement de stratégie. En effet des centaines de bombardements aériens israéliens ont eu lieu sur des terminaux de marchandises.
Ces frappes sur Damas et d’autres bases montrent que ces routes ne sont pas sûres. Une récente frappe dans les environs du port de Latakia avait trahie la présence de nombreuses machines de contrebande.
L’entreprise visée, OTI, est la propriété du gouvernement syrien ; de nombreux biens de contrebande venant d’Italie, de Chine et d’Asie étaient présents.
La présence iranienne en Syrie
Les tracteurs d’apparence anodins étaient destinés à aider la production agricole du pays ravagé par la guerre.
Cependant cette entreprise iranienne appartient au puissant réseau Basij, le bras paramilitaire du Corps Islamique des Gardiens de la Révolution. Ce groupe iranien possède de nombreuses entreprises automobiles, minières, métallurgiques et des banques.
Leurs investissements se chiffrent en milliards de dollars. Il semble que l’argent générée par ces entreprises permette d’étendre leurs moyens d’action. Les Gardiens de la révolution peuvent ainsi financer des opérations dans les zones de conflits de la région ; c’est par exemple le cas de la Milice Fatimide, composée de combattants afghans stationnée en Syrie.
Les israéliens ont effectué de nombreuses frappes contre des convois d’armes et des forces iraniennes en Syrie.
Dernièrement une usine des environs de Latakia fabricant des systèmes de missiles de précision a été détruite par des avions israéliens.
La question de la présence iranienne en Syrie est actuellement en cours de discussion avec Moscou ; ces derniers affirment que le départ de ces alliés du régime syriens font partie de ses objectifs.
En attendant, les iraniens continuent cependant de tenter de soutenir Bachar El-Assad.
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