Henri Kohn est un petit enfant juif décédé de maladie en 1942 à Arthès, dans le Tarn, où sa mère avait trouvé refuge pendant la guerre, tandis que son père était interné au camp des Milles, en Provence. Libéré, ce dernier avait rejoint son pays, la Suisse, avec son épouse et l’immense chagrin de cet enfant perdu en bas âge.......Détails........
En 1950, ses parents avaient enfin pu lui procurer une sépulture. Deux ou trois fois, depuis, des personnes avaient pu être aperçues sur sa tombe.
Une tombe qui était entretenue par Francine Amzallag, née Causse, résidant à Albi, mais Arthésienne d’origine.
Francine et son mari Francis se demandaient comment retrouver la famille de cet enfant.
Alors, Pierre Doat s’est tourné vers Alain Fabre qui a lancé des recherches sur internet, les réseaux sociaux et auprès d’organismes de la diaspora juive. Et ces recherches ont abouti.
Elles ont permis de retrouver Hélis, la petite sœur d’Henri, née en 1943 en Suisse, soit 18 mois après la mort de son petit frère.
Elle était venue par trois fois sur Arthès avec ses parents, décédés depuis. Sa dernière dernière visite remontait à 1995.
Désormais veuve et sans enfant, elle a repris contact avec le village grâce aux recherches d’Alain Fabre qui l’a invitée à revenir le 14 septembre.
Un grand moment d’émotion partagé avec les élus du conseil municipal et des villageois.
Elle sait que, désormais, Henri a sur place toute une famille de cœur qui connaît son histoire et veillera sur sa tombe.
Source La Depeche
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