Israël va lancer une nouvelle vague de privatisations en novembre ou en décembre en dépit des incertitudes engendrées par les élections du mois prochain, a déclaré mardi Ori Yogev, directeur du département des entreprises publiques auprès du ministère des Finances...
Une décennie après le précédent programme de privatisation, le gouvernement compte vendre huit entreprises et deux ports en tout ou partie d'ici 2017, levant ainsi dans les 15 milliards de shekels (3,4 milliards d'euros).
Sur 87 sociétés publiques, les 10 qui seront vendues ont réalisé près de 90% des revenus, a précise Yogev.
Avec des législatives prévues pour le 17 mars, un nouveau gouvernement risque d'attendre jusqu'à la mi-2015 car il est habituel que les exécutifs de coalition prennent du temps à se former en Israël.
Le scrutin ne devrait toutefois pas empêcher la mise sur le marché de la participation de l'Etat de 49% dans le port d'Ashdod en novembre ou en décembre, a affirmé Yogev.
Une participation minoritaire dans Israel Natural Gas Lines sera également vendue dans le courant de l'année, tandis qu'Israel Military Industries, le concepteur du pistolet mitrailleur Uzi, sera intégralement privatisé. Des obligations échangeables des réseaux électriques et ferroviaires seront également émises.
Israel Electric, Israel Airways, la compagnies des eaux Mekorot, les postes, le port de Haïfa et les sociétés de défense Rafael et Israel Aircraft Industries sont également concernés par ces privatisations.
Lors de la précédente vague, Israël avait vendu des parts dans deux grandes banques, Leumi et Discount, dans la compagnie aérienne El Al et dans l'opérateur de télécoms Bezeq entre autres.
Source Le Figaro