dimanche 8 février 2015

Kerry " le moins efficace " secrétaire d'état américain en 50 ans


John Kerry a été nommé par des universitaires américains comme le secrétaire d'état le moins efficace des 50 dernières années, révèle un nouveau sondage. L'enquête, mène par le Foreign Policy Magazine, a interrogé les professeurs des 25 plus importantes écoles de politique étrangère des Etats-Unis...


Henry Kissinger, qui a servi dans le rôle sous les présidents Richard Nixon et Gerald Ford, est en tête de liste, marquant 32,21%, ce qui est "extraordinaire dans un tel champ", selon les journalistes politiques du Washington Post Al Kamen et Colby Itkowitz.
La réponse "ne sait pas" vient en seconde position, avec 18,32% de réponses, suivie par James Baker, qui a reçu 17,71%.
Après Baker vient Madeleine Albright, qui obtient 8,70%, tout comme Hillary Clinton, George Shultz (5,65%), Dean Rusk (3,51%), qui a servi sous Kennedy et Johnson, Warren Christopher et Cyrus Vance, recevant tous les deux 1,53%, Colin Powell, avec 1,07%, Condoleezza Rice (0,46%), et Lawrence Eagleburger, avec seulement 0,31%.
John Kerry est bon dernier, un peu à l'image de son président Barack Obama. Il a obtenu un total de deux voix sur les 660 chercheurs interrogés, et arrive à égalité avec Eagleburger, avec 0,31%. Le magazine le place en dernière place, à la 13e.
La politique étrangère de Kerry et de Barack Obama en général, est de manière régulière sous le feu des critiques, en particulier au sein du parti républicain, mais pas seulement, comme le prouve ce sondage.
Le sénateur de l'Arizona, John McCain, a par exemple attaqué les "efforts" de Kerry pour forcer un accord de paix entre Israël et l'autorité palestinienne, le qualifiant de "boulet de démolition humain" en novembre dernier.
D'autres questions liées à la politique étrangère qui ont été critiquées comprennent la gestion par l'administration Obama de la crise en Russie, ainsi que d'un accord passé avec les talibans en Afghanistan, qui a vu le groupe terroriste islamiste libérer le sergent Bowe Bergdahl, un soldat US devenu anti-américain, en échange de cinq terroristes talibans.
Et c'est sans compter la gestion catastrophique par Obama et son administration de la crise nucléaire avec l'Iran, de la destruction de la Libye et le remplacement de Kadhafi par des chefs de guerre islamistes, la gestion de la guerre civile en Syrie ou des révolutions en Egypte, l'administration Obama ayant abandonné un président relativement tourné vers l'Occident au profit d'un islamiste, Mohamed Morsi, finalement remplacé à son tour par un militaire plus pragmatique, mais sous les critiques, une fois encore, de l'administration américaine.

Source Juif