Le manuscrit de Calek Perechodnik se trouve au Mémorial de la Shoah Yad Vashem en Israël. Peu connu du public, c’est un témoignage d’une force hallucinante auquel Charles Berling prête sa voix dans cette lecture poignante programmée mardi 17 février au Chêne noir...
Calek Perechodnik assiste au départ de sa femme et de sa fille, ignorant qu’elles seront supprimées à Treblinka, comme 8 000 autres Juifs de la ville d’Otwock en Pologne. Seul parmi ces millions de victimes de l’horreur des nazis, Calek n’a rien dit. Mais le 7 mai 1943, alors qu’il se sait lui aussi perdu, il décide de tout livrer à son journal intime.
Un témoignage comme une bouteille à la mer qui restera quand lui ne sera plus. Tenter de sauver l’Humanité, et soi-même de n’avoir rien fait…
Avec Calek, c’est un sujet malheureusement toujours brûlant qu’explore le théâtre, d’autant plus alors que les actes d’antisémitisme continuent de croître en France…
Source Le Dauphine