Les Etats-Unis ont appelé Cuba a permettre a l'entrepreneur israélien emprisonné chez eux, Alan Gross, de rentrer chez lui pour assister aux funérailles de sa mère. Gross, 65 ans, a été condamné à 15 ans de prison à Cuba en 2011 après avoir été reconnu coupable d ' " actes contre l'indépendance ou l'intégrité territoriale de l'Etat " pour avoir distribuer des appareils de communication au nom de l'USAID...
Washington a appelé à plusieurs reprises à sa libération et le porte-parole du département d'Etat, Jen Psaki, lui a présenté " nos plus sincères condoléances " après avoir appris la nouvelle du décés de sa mère, Evelyn, 92 ans, celle-ci est décédée mercredi dernier après une longue bataille avec un cancer du poumon.
Psaki a déclaré aux journalistes : " Nous pensons évidemment que c'est une tragédie qu'il n'ait pas pu être au chevet de sa mère, nous avons exhorté le gouvernement cubain à accorder à M. Gross un congé humanitaire afin qu'il puisse voyager aux États-Unis et être avec sa famille pendant cette période de deuil ".
Psaki n'a pas précisé si Washington avait proposé de fournir des garanties que Gross reviendrait à La Havane pour y purger le reste de sa peine.
La famille de Gross a déclaré que la nouvells de la mort de sa mère " est un coup dévastateur pour Alan et notre famille ".
Gross et sa femme avant son arrestation
La famille a déclaré que les autorités cubaines ont toujours refusé de donner une chance a Alan de visiter sa mère alors qu'elle était encore en vie, en dépit des appels répétés après avoir été diagnostiquée avec le cancer.
Le 11 Avril dernier, Alan Gross a mis fin à une grève de la faim de huit jours pour faire pression pour sa libération de prison. Cette grève de la faim a pris fin après une conversation téléphonique avec sa mère.
Des responsables américains ont également soulevé des préoccupations au sujet de sa propre santé. Il a été arrêté en 2009 et aurait perdu plus de 45 kilos depuis. Il souffre de douleurs chroniques et selon des proches de sa famille, il aurait perdu sa volonté de vivre.
Le gouvernement cubain a exprimé sa volonté de le libérer en échange de « Cinq Cubains », des agents du renseignement cubains condamnés dans une affaire d'espionnage en 1998.
La Havane reconnaît que les cinq hommes, dont deux ont été libérés après avoir purgé leur peine, étaient des agents mais elle a déclaré qu'ils espionnaient des exilés " terroristes ", et que le peuple cubain les salue comme des héros nationaux.
Le Secrétaire d'Etat John Kerry a déclaré dans le passé que Washington travaillerait à la libération de Gross mais en réalité, les Etats-Unis ont purement et simplement rejeté la signature d'un accord avec la Havane, refusant d'échanger les cinq espions cubains contre Alan Gross !
Source Koide9enisrael