dimanche 23 décembre 2012

"Tikun Olam" se targue d’être devenu le Wikileaks israélien avec la complicité de taupes proches des cercles de sécurité israéliens !




Tikun Olam, blog basé à Seattle, se targue d’être devenu le Wikileaks israélien avec la complicité de taupes proches des cercles de sécurité israéliens. Le site fondé il y a une dizaine d’année par le blogueur Richard Silverstein est en fait repris par des journaux comme Haaretz qui se servent de Tikun Olam comme d’une boîte aux lettres pour contourner la censure militaire. Le truc consiste à passer un dossier chaud à Tikun qui le sort sous son nom. On reprend ensuite le faux scoop en Israël disant que le site américain a mis en ligne tel document secret ou a révélé que bla bla bla.

Le procédé à permis à Silverstein de sortir plusieurs affaires tordues. Certains médias comme la BBC ou Le Spiegel le consultent à l’occasion pour avoir des détails croustillants et lui donnent ainsi du crédit. Le gag dans tout cela c’est que Silverstein ne met jamais les pieds en Israël et qu’une fois sur deux ses informateurs disent, ou lui font dire n’importe quoi. Il peut par exemple conter avec aplomb qu’un drone suicide du Hezbollah s’est écrasé sur une base secrète de missiles balistiques en Israël (ici). Ou encore que des drones ont été envoyés au dessus de l’usine d’armements Al Yarmouk à Khartoum pour faire diversion et permettre l’exfiltration d’une équipe de saboteurs du Mossad (ici). Etc.
Le patron de Tikun Olam révèle au passage qu’il a des relations au sein des Kaspersky Lab qui selon lui cherchent à percer les dernières innovations cybernétiques israéliennes notamment en vue de protéger les installations nucléaires iraniennes, bla, bla, bla. Il ajoute que ses contacts chez Kaspersky aux USA sont ravis de l’aider à traquer un israélien. Résultat ce petit rapport amateur de 9 pages assez facile à établir en fait puisque le prétendu hacker n’a à aucun moment dissimulé ni son identité ni son adresse électronique. Silverstein très énervé, dit qu’il aimerait porter plainte contre le jeune israélien et lui faire perdre son job chez IBM, (avec la complicité de Kaspersky Lab? Attention de ne pas exploser en vol) .

ISRAELVALLEY DANS NOS ARCHIVES
Revue de Presse – Ronen Bergman dans le Yediot Aharonot : Le site Wikileaks a commencé hier à rendre publics des documents classés du département d’Etat américain, révélant des secrets que nombre de pays auraient préféré garder strictement confidentiels, ainsi que des informations embarrassantes sur la façon dont les Américains voient le monde, y compris leurs alliés.

Selon des informations publiées par les médias, 2.217 de ces documents concernent Israël. L’angle israélien porte notamment sur les pressions qu’Israël exerce sur les Etats-Unis pour qu’ils trouvent une solution à la course iranienne à l’arme nucléaire.
L’un des documents révèle qu’en mai 2009, Netanyahu a informé les Américains que le président égyptien Hosni Moubarak et lui étaient d’avis que l’Iran était déjà nucléarisé et estimaient que la situation était ‘dangereuse’. Un autre document affirme que le ministre de la Défense Ehud Barak a indiqué en juin 2009 que le monde disposait d’une fenêtre d’opportunités de 6 à 18 mois pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Au-delà de ce créneau, indiquait-t-il, « toute solution militaire causerait des dommages inacceptables ».
Plusieurs documents montrent que les Etats-Unis croient qu’Israël envisage d’attaquer l’Iran. Selon un document américain interne, Israël « a jugé l’année 2010 comme une année critique après laquelle il sera difficile de porter atteinte à l’Iran ». Israël, lit-on dans ce document, attend que les Etats-Unis lui transfèrent des bombes destructrices de bunkers de type GBU-28.
Selon un autre document, le chef du Mossad Meïr Dagan a évoqué en 2007 avec le représentant du président Bush un plan israélien pour susciter un changement de régime en Iran à l’aide des minorités et des étudiants et ce, dans le cadre d’une stratégie israélienne à cinq piliers contre l’Iran, dont les quatre autres piliers sont les négociations diplomatiques, les sanctions, empêcher le transfert vers l’Iran de connaissances et de matériaux nécessaires pour le développement du nucléaire et, enfin, « des mesures secrètes ». Un an plus tard, la révolte des étudiants iraniens a éclaté.


Source Israel Valley