Grande synagogue de Bucarest
Les Juifs hongrois <! - f ------------ FIN : TEXTE DDP --------->ont demandé à la Russie de leur restituer des centaines de parchemins et objets religieux de valeur pillés par les nazis et l'Armée rouge pendant la Deuxième Guerre mondiale.
<! - d ----------- DEBUT : TEXTE DDP --------->Leur demande <! - f ------------ FIN : TEXTE DDP --------->est soutenue par le gouvernement de Budapest. Selon un catalogue établi par la Conférence sur les réclamations matérielles juives contre l'Allemagne, 344 rouleaux de Torah, d'origine hongroise ont été remis par les Archives spéciales de la Russie qui fait maintenant partie des archives militaires de la Russie au Musée historique d'État (russe).
L'antique cimetière de Bucarest
La communauté <! - f ------------ FIN : TEXTE DDP --------->juive de Hongrie affirme que la Russie détient également des rouleaux de Torah au Musée de Nijni-Novgorod, même si des chercheurs en contestent l'origine – pour certains, ils , viennent de Hongrie, d'autres affirment qu'ils proviennent de synagogues russes. Pour Schlomo Koves, rabbin de la Congrégation juive de Hongrie, ces objets rituels, qui font partie d'un ensemble plus grand d'objets du culte, sont d'une valeur inestimable pour le patrimoine juif hongrois.
Des personne <! - f ------------ FIN : TEXTE DDP --------->s ont risqué leur vie ou sont morts en essayant de les protéger, de les arracher des synagogues incendiées ou de les cacher sur eux quand ils ont été déportés dans des camps de la mort.
C'est de notre devoir <! - f ------------ FIN : TEXTE DDP --------->en tant qu'héritiers des survivants de faire revenir ces rouleaux de la Torah dans des synagogues." Schlomo Koves a écrit aux autorités russes afin que délégation hongroise soit autorisée à venir en Russie, référencer et documenter ces différents éléments pour pouvoir étudier une modalité de restitution. Le ministre des Affaires étrangères hongrois, Janosz Martonyia a entrepris une démarche similaire mais le ministère russe des Affaires étrangères fait pour l'instant la sourde oreille. La communauté juive de Hongrie, après avoir été décimée pendant la Shoah (jusqu'à 600.000 Juifs ont péri) compte aujourd'hui 100.000 membres dont 8000 rescapés de la Shoah.
la Hongrie refuse de rendre les oeuvres du baron Herzog
Photographie ancienne de la collection du baron Herzog
C'est sans doute le plus important cas récent de litige dans une affaire de restitutions d'oeuvres d'art spoliées aux Juifs par le régime nazi. Citoyens américains, les descendants du baron Mor Lipot Herzog, banquier juif et grand collectionneur de Budapest décédé en 1934, ont déposé une plainte contre la Hongrie au District Court de Washington, lassés de réclamer depuis deux décennies à l'Etat hongrois la restitution d'une quarantaine d'oeuvres qui pour la plupart sont aujourd'hui visibles dans les musées du pays, où elles avaient été entreposées par les Nazis pendant la guerre, ou rendues au pays par la suite, sans que l'on prenne la peine de chercher les héritiers de leur ancien propriétaire. En 2008, la Hongrie statuait que ces oeuvres, principalement des peintures dont la valeur totale est estimée à 100 millions de dollars, n'avaient pas à être rendues. Parmi les toiles réclamées se trouvent des oeuvres des plus grands maîtres, parmi lesquels Le Greco, Lucas Cranach l'Ancien, francisco de zurbaran, gustave courbet, anton van dyck, diego velasquez ou claude monet. La collection Herzog, l'une des plus importantes de la première moitié du XXe siècle, comptait également des pièces de honore daumier, giambattista tiepolo, edouard manet, edgar degas, paul cezanne, françois clouet... Par ailleurs, les descendants du baron Herzog ne réclament pas seulement la restitution de ces oeuvres proprement identifiées, mais également le recensement par l'Etat hongrois de toutes celles, non retrouvées et semble-t-il toujours en Hongrie, ayant appartenu à leur famille.Or, d'après le directeur adjoint du Musée national hongrois, Gyorgy Szucs, un accord conclu en 1973 entre les Etats-Unis et la Hongrie empêcherait la restitution. Cet accord stipulerait qu'« en échange d'une compensation de 18,9 millions de dollars (14,3 millions d'euros actuels) versée par le gouvernement hongrois, les Etats-Unis et ses citoyens s'engageaient à abandonner leur droit à toute forme de compensation ou de restitution de biens saisis pendant la guerre ».
D'après le New York Times, la Hongrie n'est pas le seul pays à être ou à avoir été en possession d'oeuvres de la collection Herzog. Ainsi le gouvernement allemand, le plus coopérant de tous, a restitué cette année à la famille trois oeuvres, notamment une tabatière du XVIIIe siècle ayant appartenu à Frédéric le Grand. Une action en justice a également été menée en Russie, qui abriterait encore des oeuvres du Greco, de francisco de goya et de auguste renoir, volées par les Nazis avant d'êtres saisies par les Soviétiques.
Source israel infos et fluctuat.premiere.fr