Au moins six synagogues appartenant à la communauté juive Igbo du Nigéria ont été détruites par des soldats la semaine dernière, a rapporté 9Africa News.
Des membres de la communauté Igbo qui se sont évadés ont déclaré que deux d'entre eux avaient été arrêtés par des soldats qui assiégeaient les villes d'Oyigbo, Etche, Iriebe et Eleme.
Selon des témoins oculaires, les deux hommes ont été arrêtés pour avoir porté une kippa et un Magen David.
La violence a éclaté dans l'État de Rivers, au sud du Nigéria, à la suite d'une manifestation étudiante contre la brutalité policière au Nigéria.
Au moins 50 personnes ont été tuées dans des affrontements avec les forces militaires.
Une majorité de la communauté Igbo s'identifie comme chrétienne mais de nombreux membres de la communauté croient qu'ils descendent des tribus perdues d'Israël et pratiquent un certain nombre de coutumes juives.
Une petite minorité de la communauté Igbo s'identifie comme entièrement juive, une affirmation qui n'est acceptée par aucune branche du judaïsme.
Nnamdi Kanu, le chef de l'organisation interdite des peuples autochtones du Biafra (IPOB), qui cherche à faire sécession du Nigéria, a condamné la destruction des synagogues et a appelé à la libération immédiate des prisonniers.
«Notre synagogue 'Beth Knesset Amud ha’Emet' (synagogue du pilier de la vérité) à #Obigbo a été détruite avec un bulldozer. La plus grande synagogue du Biafra. Très triste en effet.
Les conséquences de la persécution des juifs du Biafra seront désastreuses et rapides. C'est dit !" a écrit Kanu, qui s'identifie comme juif.
Source Koide9enisrael
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