mercredi 17 juin 2020

A la Une: 3875 malades en Israël ce mercredi.....Toute les infos sur la pandémie sont ici


La tendance à la hausse du nombre de cas de nouvelles contaminations se confirme et ne semble pas freiner avec 258 nouveaux cas en 24 heures. Voici les dernières informations sur le Corona virus en Israël......Détails.......
Bilan en ce mercredi

Nombre total d'infections: 19.637
Guérisons: 15.459
Décès: 303
En réanimation: 26
Etat critique:37
Nombre de malades actuels: 3875

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-258 cas supplémentaires en 24 heures
-Le point sur l'évolution de l'épidémie en Israël
-La réouverture de l'espace aérien entre Israël, la Grèce et Chypre fixée au 1er août
-Les foyers de coronavirus en Chine et en Italie sont-ils le signe d’une deuxième vague?
-L'annulation de Masa coûtera 200 millions de dollars à Israël
-Une technologie israélienne permet d'avertir les médecins avant que l'état du patient ne se détériore
-A l'intérieur d'une usine de masques "Made in Israël", et un peu "China"
-Israël annonce un accord pour acheter le vaccin contre le Covid-19 de la société Moderna
-Plusieurs cas diagnostiqué dans les écoles israéliennes
-L’industrie du diamant à l’arrêt
-Le bilan de pandémie dans le monde: plus de 438.000 morts
-Israël et l'Italie vont développer un test vocal de dépistage au coronavirus
-Pangea (Israël) lance une plateforme de bout en bout pour la délivrance d’un « passeport » d’immunité Covid-19 avec identification biométrique
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258 cas supplémentaires en 24 heures

Le dernier bilan du ministère de la Santé publié mardi soir fait état de 258 nouveaux cas de contamination au Covid-19 en Israël dans les dernières 24 heures.
Aucun décès supplémentaire n'a été enregistré - le bilan est toujours de 303 morts -, mais le nombre de malades s'élève désormais à 3.875.
A ce jour, 37 personnes se trouvent dans un état grave et 26 patients ont été placés sous respiration assistée.
Par ailleurs, le ministère de la Santé a affirmé avoir réalisé 9.162 tests de dépistage au Covid-19 dans les dernières 24 heures.
Le pays a enregistré une hausse des cas de contamination depuis qu'il a entamé son déconfinement et autorisé la réouverture des espaces publics, des restaurants ou encore des écoles.
Le ministère de l'Education a indiqué mardi que 627 élèves ont été testés positifs au coronavirus, et qu'au total, 168 écoles avaient dû fermer leurs portes. 
En conséquence, 21.807 étudiants, professeurs et membres du personnel scolaire ont été envoyés en quarantaine.
Une réunion du comité en charge de la gestion de la crise va se réunir mercredi afin de faire un nouveau point sur la situation.
Lundi, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a exhorté les Israéliens à respecter les mesures sanitaires préconisées par le ministère de la Santé - port du masque, distanciation sociale, lavage des mains -, rappelant que "le virus [du Covid-19] était toujours là".

Le point sur l'évolution de l'épidémie en Israël

Pour le département de la santé publique, Israël entre dans une seconde vague de contaminations. Ces dernières 24 heures, 258 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés. 
Ainsi, Sigal Sadetsky, la responsable des services de santé publique au ministère de la Santé, a affirmé devant la Knesset ce mardi que "le virus est de retour".



La réouverture de l'espace aérien entre Israël, la Grèce et Chypre fixée au 1er août

"Nous nous sommes fixés la date du 1er août comme objectif pour la réouverture de l'espace aérien entre Israël, la Grèce et Chypre", a annoncé mardi le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, lors d'une conférence conjointe à Jérusalem avec son homologue grec Kyriakos Mitsotakis. 
M. Netanyahou a cependant précisé que cela dépendrait de l'évolution de la pandémie de coronavirus, rappelant par ailleurs que plus d'un million de touristes israéliens s'étaient rendus en Grèce l'année dernière.
Le Premier ministre a salué l'ampleur de l'amitié entre Israël et la Grèce, et leurs "liens étroits depuis l"Antiquité". 
"Nos relations ont pris le bon cap et nous avons des défis et des intérêts en commun", a-t-il affirmé ajoutant que les deux nations allaient continuer d'investir en faveur du projet de gazoduc Eastmed qui lie Israël, la Grèce et Chypre.
"Mon père, lui-même Premier ministre en 1990, disait que la relation entre Israël et la Grèce représentait un pivot de la diplomatie grecque", a pour sa part souligné Kyriakos Mitsotakis, estimant que ces déclarations étaient "encore plus vraies aujourd'hui".
"Notre partenariat stratégique est très solide", s'est-il réjoui, ajoutant que ces liens pouvaient encore être "renforcés".
M. Mitsotakis a par ailleurs garanti la sécurité des voyageurs israéliens qui se rendront en Grèce à partir du 1er août, notant l'importance du tourisme dans l'économie des deux pays.
Le chef du gouvernement grec a en outre indiqué que des accords entre les deux nations dans d'autres domaines, notamment l'agriculture, la cybernétique, et la défense seront également discutés.

Les foyers de coronavirus en Chine et en Italie sont-ils le signe d’une deuxième vague?

La maladie semblait presque éradiquée en Chine, selon les chiffres officiels. Mais la résurgence du nombre de contaminations depuis vendredi dernier a placé Pékin – qui compte désormais une centaine de nouveaux cas positifs au Covid-19 – en état d’alerte, poussant les autorités à décréter le confinement de plusieurs zones résidentielles, et à fermer à nouveau les sites sportifs et culturels. 
En Italie, ce sont également deux nouveaux foyers qui ont été détectés ces derniers jours à Rome, avec 109 cas au sein d’un hôpital et une vingtaine de personnes infectées dans un immeuble servant de logement à des squatteurs.
Ces nouvelles, abondamment relayées, annonceraient-elles l’arrivée d’une nouvelle vague de l’épidémie dans ces pays? «Il n’est pas inattendu d’observer des clusters [des amas de cas, ndlr] durant cette période et ils devraient même continuer à se multiplier cet été sans nécessairement signer le retour imminent d’une seconde vague, analyse Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à l’Université de Genève.
La vigilance épidémiologique accrue mise en place consécutivement au déconfinement ainsi que l’augmentation des tests de dépistage pratiqués contribuent à générer un effet de loupe sur le moindre foyer qui apparaît.»
Cet effet de loupe, anxiogène à certains égards, a aussi un objectif préventif, selon Antoine Flahault: 
«Cela permet de casser très tôt les chaînes de transmission, avant même que ces clusters n’entraînent de plus gros foyers voire une véritable reprise épidémique. 
Il est clair que la situation actuelle est hautement instable, et la menace d’un risque de résurgence de l’épidémie est très présente, mais tant qu’ils restent isolés, épars et dans des dimensions suffisamment modestes pour espérer qu’ils soient étouffés rapidement, ces foyers ne sont pas encore le signe d’un éventuel rebond de la pandémie entre la Chine et l’Europe, où la décrue est très prononcée depuis plusieurs semaines.»
Concrètement, tant que le nombre de personnes immunisées – soit parce qu’elles ont déjà été infectées par le virus SARS-CoV-2, soit parce qu’elles auraient reçu un vaccin efficace (ce qui ne devrait pas arriver avant plusieurs mois) – n’aura pas atteint un seuil critique de 50 à 75% de la population, une reprise de l’épidémie est tout à fait possible. 
«Elle surviendra s’il existe une augmentation du nombre de transmissions de la maladie lors de contacts avec des personnes infectieuses, explique Julien Riou, épidémiologiste à l’Université de Berne. 
Au contraire, il n’y aura pas de nouvelle flambée de cas si ces transmissions restent rares grâce aux gestes barrières, à la distanciation sociale, à la limitation de certains rassemblements et surtout au traçage des contacts. En l’absence de vaccin, il faut rester prudent.»
Une deuxième vague n’est donc pas à voir comme un phénomène qui serait caractéristique du virus, mais comme une conséquence de la diminution de l’efficacité des mesures de contrôle.
Et si un réel phénomène de rebond devait survenir, comment se manifesterait-il? «Une deuxième vague se verrait sur la courbe épidémique comme un accroissement substantiel du nombre de nouveaux cas, une remontée durable du taux de reproduction effectif au-dessus de 1 [le taux de reproduction effectif estime le nombre de personnes qu’un malade infecte tout en prenant en compte le nombre d’individus ayant déjà été touchés par la maladie, ndlr], ainsi qu’un taux de croissance épidémique élevé», décrit Antoine Flahault.
Ces différents paramètres sont quotidiennement observés notamment par l’Institut de santé globale de l’Université de Genève et le Swiss Data Science Center des écoles polytechniques fédérales de Zurich et de Lausanne, qui réalisent également des prédictions à huit jours.
Sur cette base, il apparaît que des pays comme Israël, l’Arabie saoudite, l’Iran et Djibouti expérimentent actuellement ce qui s’apparente à une deuxième vague épidémique, se traduisant non seulement par une augmentation des cas mais aussi par un taux de reproduction effectif plus élevé. 
Une situation que les spécialistes expliquent par un relâchement probablement trop important des gestes barrières à la suite de l’assouplissement des mesures de confinement.

L'annulation de Masa coûtera 200 millions de dollars à Israël

L'organisme Masa tourne aujourd'hui au ralenti à cause de la pandémie de Covid-19. 
Son annulation coûterait cher à Israël. Quid des activités de Masa ? Quelles perspectives pour l'organisation ? Éléments de réponse avec Sarah Cohen.



Une technologie israélienne permet d'avertir les médecins avant que l'état du patient ne se détériore

Un système israélien conçu pour alerter les médecins huit heures avant que l'état des patients atteints du coronavirus ne se détériore, a été approuvé pour un futur déploiement dans les hôpitaux américains.
Ce système de contrôle a été développé par l'entreprise CLEW, basée à Netanya, et a reçu l'approbation de la Food and Drug Administration (l'administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments). Cette technologie a d'ailleurs permis à deux hôpitaux israéliens de maintenir leurs réseaux informatiques durant la crise du Covid-19.
Le PDG de CLEW, Gal Salomon, a déclaré qu'il s'agissait du seul système approuvé par la FDA qui alerte très tôt les patients susceptibles de souffrir d'insuffisance respiratoire ou de complications sanguines associées au coronavirus.
Il s'appuie notamment sur les dossiers de milliers de patients atteints de la maladie, principalement basés aux États-Unis, dont les données ont été analysées par l'équipe de M. Salomon, en utilisant l'intelligence artificielle pour comprendre quels changements se produisent chez les patients dans les heures précédant la détérioration de leur état.
"Notre système a été validé conjointement avec des médecins qui ont par ailleurs plus que jamais besoin d'intelligence artificielle, car avec cette nouvelle maladie, ils ont une capacité limitée à tirer parti de leur expérience", a affirmé M. Salomon au Times of Israel.
M. Salomon a précisé que sa société avait commencé à élaborer le système il y a quatre ansn et qu'elle avait été approuvée en Israël en mars.
Le système a été déployé dans cinq hôpitaux américains pendant 10 mois dans le cadre d'une période test, et a été installé au centre médical Sheba à Ramat Gan et au centre médical Sourasky à Tel-Aviv au début de la pandémie.

A l'intérieur d'une usine de masques "Made in Israël", et un peu "China"

Tac, tac, tac... Sur fond de sons stridents et répétitifs, des masques chirurgicaux sortent des machines en permanence. Aux portes de Gaza, l'usine "Sion Medical" s'est lancée dans la production de millions d'unités pour endiguer une éventuelle "seconde vague" de contaminations.
D'ordinaire, la ville israélienne de Sdérot fait davantage la une pour les roquettes tirées dans sa direction de l'enclave palestinienne que pour son parc industriel d'où des sociétés locales produisent cuisines, bonbons ou produits médicaux.
Mais quand la crise du coronavirus a commencé à déverser ses effets sur le pays en mars, les autorités israéliennes se sont mises en mode "masque". 
Et quand le ministère de la Défense lui a commandé 40 millions de masques "classiques" et 11 millions de N95 --dotés d'un filtre à l'instar des FFP2--, Daniel Lev a bien compris que le Covid-19 était une opportunité pour sa société.
"Sans cette commande, je n'aurais pas osé me lancer, mais nous avons réussi à produire des masques locaux et c'est une grande fierté", se félicite cet habitant du nord d'Israël venu investir dans le sud.
Dans son usine, environ 15% des employés travaillent sur les machines à masques. 
Une tâche simple et répétitive accompagnée des cliquetis à cadences régulières. Toutes les quelques secondes, un nouveau masque blanc atterrit en bout de chaîne.
Les cartons se remplissent, les commandes sont incessantes et l'immense hangar ne désemplit pas.
"Nous avons relevé le défi que l'Etat nous a proposé, de produire le plus rapidement possible des masques suffisants pour qu’Israël n'ait plus besoin d'en importer", explique M. Lev dont la voix surmonte difficilement le bruit des machines.
Deux types de masque blancs -c'est la signature esthétique de la maison- sortent donc des entrailles de l'usine: les classiques et les "N95", et M. Lev dit pouvoir en produire six millions, dont deux millions de N95.
Pour produire ces masques à filtre, l'entreprise Sion Medical a toutefois eu besoin d'un coup de main du ministère de la Défense, qui a importé de Chine, grand rival commercial des Etats-Unis --le premier allié d'Israël--, les machines essentielles à leur confection.
"Nous nous préparons à une seconde vague (...) et voulons cesser d'être dépendants de facteurs étrangers et contribuer à l'économie israélienne", a résumé la semaine dernière le ministre de la Défense Benny Gantz, annonçant une "première" ligne de production nationale de masques N95.
Pays de neuf millions d'habitants, Israël recense officiellement plus de 19.000 infections et 300 décès, soit une mortalité relativement faible comparativement à des pays en Europe et dans les Amériques.
Mais, ces dernières semaines, avec le déconfinement, près de 200 écoles ont fermé leurs portes après que des centaines d'élèves et d'enseignants ont été testés positifs, avec à l'horizon la crainte d'une forte vague de contamination cet hiver.
Désignant la machine un peu plus sophistiquée qui produit les N95, arrivée il y a une semaine à Sdérot, M. Lev s'amuse à raconter que les instructions étaient en chinois et que personne ne savait alors comment l'utiliser.
Les employés de l'usine, en majorité des femmes, juives et bédouines vivant dans le sud d'Israël, ont vite appris le fonctionnement des machines.
"D'ici deux à trois semaines, nous pourrons offrir à Israël une totale indépendance" en cas de seconde vague, se félicite Daniel Lev.

Israël annonce un accord pour acheter le vaccin contre le Covid-19 de la société Moderna

Israël a signé mardi un accord avec la société américaine de biotechnologie Moderna pour qu'elle lui fournisse des doses de vaccin contre le Covid-19 si le développement de celui-ci se révélait être un succès, ont rapporté les médias israéliens.
Le vaccin expérimental contre le Covid-19 de la biotech américaine Moderna, cofinancé par le gouvernement américain, entamera en juillet sa troisième et dernière phase d'essais cliniques portant sur 30.000 volontaires, avait annoncé la société jeudi.
Cette phase déterminante des essais, effectués sur un très grand échantillon de personnes saines, permettra de vérifier si le vaccin est plus efficace qu'un placebo pour empêcher la contamination par le nouveau coronavirus. 
Le protocole a été finalisé avec l'Agence américaine des médicaments (FDA), et l'essai sera mené en collaboration avec les Instituts nationaux de santé (NIH).
Lundi, les autorités sanitaires américaines ont retiré l'autorisation d'utiliser en urgence deux traitements contre le Covid-19, la chloroquine et l'hydroxychloroquine, a indiqué l'Agence américaine du médicament (FDA). 
Moderna fait actuellement course en tête dans la recherche mondiale d'un vaccin contre le coronavirus, talonnée de près par l'université d'Oxford, qui a aussi lancé un essai à grande échelle sur 10.000 volontaires et attend des premiers résultats en septembre. 

Plusieurs cas diagnostiqué dans les écoles israéliennes


Alors que les contaminations quotidiennes continuent de tourner en Israël, de nombreux cas ont été diagnostiqué dans les écoles. Près de 200 d'entre elles sont désormais fermées dans le pays. 
Quant au ministère de l'Education, il commence déjà à se préparer pour la rentrée prochaine et envisage d'alterner les cours à distance et les cours normaux.



L’industrie du diamant à l’arrêt

Les sessions de présentation de diamants aux clients internationaux de De Beers ont été annulées en avril et en mai à Gaborone et elles ne sont pas près de redémarrer : les autorités du Botswana ont maintenu les frontières fermées et viennent d’imposer un nouveau confinement strict à la capitale après l’apparition de nouveaux cas probablement importés de Covid-19.
Une quinzaine d’années après avoir installé la commercialisation de ses pierres brutes au Botswana, De Beers cherche des alternatives pour relancer ses dix ventes annuelles au plus vite, quitte à rapprocher son produit de ses principaux clients en Belgique et en Inde.
En Inde, où l’activité de la taille du diamant est loin de repartir. 
À Surat, où sont normalement taillés 90 % des diamants du monde entier, les ateliers sont quasiment vides, malgré le déconfinement décidé par les autorités indiennes. 
Et pour cause : les employés sont repartis dans leurs régions d’origine et ce sont eux, plus que les locaux du Gujarat, qui sont les plus qualifiés. L’industrie indienne de la taille songe même à se déplacer dans les villages.
La certification des pierres s’est arrêtée à Anvers en Belgique, de même que le polissage et le commerce du diamant à Tel-Aviv, en Israël… 
Depuis le mois de mars, toute la filière est paralysée, les mines ont fonctionné au ralenti en Afrique australe, la Russie diminue la voilure dans sa mine géante de Lomonosov, la production mondiale de pierres brutes pourrait chuter de 16 % cette année, estime Rapoport.
Une offre restreinte qui ne fait pas grimper les prix de gros, ils devraient chuter de 10 % cette année selon Gemdax, les bijoutiers ayant fermé boutique dans les pays confinés. 
Le rebond de la consommation en Chine sera-t-il suivi ailleurs et en particulier aux États-Unis, où ont lieu la moitié des ventes ? 
On peut en douter avec l’impact qu’aura le coronavirus sur l’économie mondiale, le géant français du luxe LVMH a encore quelques semaines pour renégocier le prix de rachat de l’Américain Tiffany.
Car la demande de diamant devrait chuter de 25 % cette année selon Gemdax. L’industrie opère un virage accéléré vers le numérique pour sortir du modèle traditionnel des boutiques où se font encore 90 % des ventes.

Le bilan de pandémie dans le monde: plus de 438.000 morts

Plus de 8.090.290 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires depuis le début de l’épidémie, dont au moins 3.698.500 sont aujourd’hui considérés comme guéris.
Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel de contaminations. 
Certains pays ne testent que les cas graves, d’autres utilisent les tests en priorité pour le traçage et nombre de pays pauvres ne disposent que de capacités de dépistage limitées.
Depuis le comptage réalisé la veille à 19 h GMT (15 h HE), 3851 nouveaux décès et 114 921 nouveaux cas ont été recensés dans le monde. Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès sont les États-Unis avec 671 nouveaux morts, le Brésil (627) et le Mexique (439).
Les États-Unis, qui ont recensé leur premier décès lié au coronavirus début février, sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 116 567 décès pour 2 124 155 cas. 
Au moins 576 334 personnes ont été déclarées guéries.
Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 43 959 morts pour 888 271 cas, le Royaume-Uni avec 41 969 morts (298 136 cas), l’Italie avec 34 405 morts (237 500 cas), et la France avec 29 547 morts (194 217 cas).
Parmi les pays les plus durement touchés, la Belgique est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 83 décès pour 100 000 habitants, suivi par le Royaume-Uni (62), l’Espagne (58), l’Italie (57), et la Suède (49).
La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao) a officiellement dénombré un total de 83 221 cas (40 nouveaux entre lundi et mardi), dont 4634 décès (0 nouveau), et 78 377 guérisons.
L’Europe totalisait mardi à 19 h GMT (15 h HE) 188 834 décès pour 2 435 017 cas, les États-Unis et le Canada 124 826 décès (2 223 581 cas), l’Amérique latine et les Caraïbes 81 328 décès (1 700 029 cas), l’Asie 24 105 décès (887 731 cas), le Moyen-Orient 12 234 décès (581 117 cas), l’Afrique 6792 décès (254 085 cas), et l’Océanie 131 décès (8739 cas).
Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées par les bureaux de l’AFP auprès des autorités nationales compétentes et des informations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 
En raison de corrections apportées par les autorités ou de publications tardives des données, les chiffres d’augmentation sur 24 heures peuvent ne pas correspondre exactement à ceux publiés la veille.

Israël et l'Italie vont développer un test vocal de dépistage au coronavirus

Deux établissements d'enseignement supérieur israélien et italien travaillent sur la mise au point d'un nouveau type de test de dépistage au Covid-19, qui se base sur des outils technologiques analysant la voix et la toux des patients.
Le projet sera mené conjointement par l'Afeka Academic College of Engineering, en collaboration avec le Centre d'analyse linguistique de Tel-Aviv, et l'Université catholique du Sacré-Cœur à Rome.
Les premiers contours du projet ont été définis par le président d'Afeka, le professeur Ami Moyal, et l'ambassadeur d'Italie en Israël, Gianluigi Benedetti.
L'objectif de ce partenariat est de "développer des outils pour venir en aide à la lutte internationale contre le coronavirus".
"La collaboration entre ces deux centres d'excellence est le résultat fructueux de contacts intensifs entre les communautés scientifiques italienne et israélienne", a félicité M. Benedetti. 
Des tests seront lancés prochainement dans les deux pays, dans le cadre d'essais cliniques.
"Les résultats devraient nous fournir des outils pour faire face aux futures épidémies du Covid-19", a expliqué pour sa part M. Moyal.
"Nous attendons avec impatience une coopération réussie entre nos instituts, dans le but de développer des outils basés sur la technologie, et qui aideront nos citoyens, nos pays et l'humanité dans la lutte contre le coronavirus. Ensemble, nous sauverons des vies", a-t-il ajouté.

Pangea (Israël) lance une plateforme de bout en bout pour la délivrance d’un « passeport » d’immunité Covid-19 avec identification biométrique

La société israélienne Pangea, spécialisée dans la transformation numérique des services gouvernementaux et commerciaux, est aux avant-postes des efforts visant à rouvrir les aéroports et à faciliter les voyages durant cette pandémie de Covid-19. 
Basée à Herzliya, cette entreprise a conçu une plateforme qui permettra aux pays du monde de rouvrir leurs aéroports et d’accueillir des touristes tout en protégeant leur population contre une résurgence du virus. 
Cette solution globale permettrait aux gouvernements d’émettre une carte à puce biométrique pour vérifier que son détenteur n’est pas porteur du virus ou qu’il est immunisé. Les experts mondiaux de la santé s’accordent à dire que sans une solution viable, les secteurs du transport aérien et du voyage, gravement touchées par la pandémie, auront de grandes difficultés à se remettre de cette situation. 
Les pays du monde entier s’efforcent de trouver une solution pour éliminer les goulets d’étranglement et accélérer le flux de passagers de l’étranger.
La solution de Pangea consiste à utiliser une carte à puce servant de « passeport » d’immunité autorisant son détenteur d’entrer dans les terminaux des aéroports et les avions tout en éliminant la crainte de propager le virus à d’autres personnes. 
La carte comporte une photo du titulaire, une signature numérique, une puce et un hologramme. 
La carte peut être reliée de manière sécurisée à la base de données médicales du pays et comprend des données cryptées actualisées sur le profil Covid-19 de son détenteur.
Le processus de délivrance de cette carte serait supervisé par le ministère de la santé de chaque pays et en coopération avec les prestataires de soins et les hôpitaux locaux. 
En outre, la délivrance de la carte nécessiterait une étroite coopération des ministères du tourisme, des aéroports, des compagnies aériennes et des compagnies d’assurance. 
L’émission de ce type de carte nécessitera une coordination étroite des pays dont les citoyens voyageront entre eux.
La solution de Pangea est flexible et respectera le protocole de chaque pays, y compris celui d’Israël, actuellement en cours d’élaboration. 
Le moteur de recherche sophistiqué de l’entreprise examinera chaque cas et déterminera si le détenteur de la carte remplit les conditions nécessaires pour entrer dans le pays.
Ce moteur de recherche est dynamique et capable d’être mis à jour en temps réel à mesure que les pays réviseront leurs exigences pour faire face à un environnement sanitaire en pleine évolution.
Pangea est en pourparlers avec plusieurs gouvernements sur l’utilisation de la carte à puce dans leur pays.
De nombreux gouvernements, dont le gouvernement israélien, envisagent de préparer un protocole pour le « passeport » Covid-19 proposé. 
Celui-ci définira les tests et les processus médicaux requis pour pouvoir recevoir le document. 
Cela comprendra probablement un test PCR avec prise d’échantillon par écouvillon pour détecter la présence du virus. Ce test sera effectué à un moment prédéterminé avant le vol. 
On pourra également avoir recours à un test sérologique IgG ou IGM pour détecter la présence d’anticorps au virus. 
Le protocole du système calculera le niveau de risque selon la ville et la région de résidence du demandeur de la carte, en corrélation avec la propagation du virus. Il permettra aussi d’indiquer les différentes exigences d’isolement dans le pays dans lequel le détenteur de la carte veut se rendre ou dans son pays d’origine lorsqu’il reviendra de l’étranger.
Uzy Rozenthal, vice-président de Pangea et directeur général de la division gouvernementale, explique : Il est crucial et existentiel d’ouvrir l’économie, mais cela exige que chaque pays adopte des solutions avancées pour réduire le danger d’une infection massive. 
Par exemple, la mesure d’isolement de 14 jours après un vol n’est pas pratique, tant dans le cas d’un tourisme de masse impliquant des dizaines de millions de personnes que pour les professionnels dont le temps est précieux.
Le « passeport » d’immunité que nous avons mis au point permettrait de créer des zones stériles où il n’y aurait aucun risque d’infection et où des milliers de personnes se sentiraient en sécurité pour mener toute activité sans crainte. Il ne fait aucun doute que notre carte et notre plateforme sont l’une des clés de l’ouverture du ciel et du déplacement en masse de millions de touristes et de professionnels entre les pays. 
Notre solution permettra également d’assurer la sécurité des voyageurs lorsqu’ils seront dans les terminaux des aéroports et dans les avions.
Par la suite, Pangea pourra étendre les capacités de la carte à puce Covid-19 pour la transformer en un « passeport » médical complet comportant toutes les informations médicales pertinentes de son titulaire. 
La carte deviendrait en effet un dossier médical numérique permettant à l’ensemble du réseau de prestataires de soins de santé, y compris les ambulances, les services d’urgence médicale, les services hospitaliers et autres organisations concernées, de consulter toutes les informations médicales du détenteur de la carte. 
À l’heure actuelle, dans de nombreux pays, les hôpitaux et les prestataires de soins nationaux ne sont pas interconnectés et l’hospitalisation se fait sans connaître la plupart des antécédents médicaux du patient. 
La solution de « passeport » médical que Pangea envisage de proposer résoudra ce grave problème et permettra de dispenser des soins plus efficaces et de meilleure qualité, avec un maximum de sécurité et de confidentialité. En outre, cette carte peut servir de carte de vaccination numérique remplaçant la carte de vaccination traditionnelle.
Pangea a été fondée en 1995 et se spécialise dans le développement de technologies et de solutions pour la transformation numérique des services gouvernementaux et commerciaux dans le monde entier. 

Les domaines de spécialisation de l’entreprise comprennent l’identité numérique, les services numériques et les solutions numériques sécurisées.

Source I24News & I24News & I24News & Le Temps & I24News & I24News & TV5 Monde & I24News & I24News & RFi & La Presse & I24News & Tendance Hotellerie
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