lundi 9 décembre 2019

Découvrez "Le film Le chant des noms" de François Girard (Vidéo)


Après avoir marqué l'imaginaire avec les films Le violon rouge, Le virtuose et, plus récemment, Hochelaga, terre des âmes, le metteur en scène et cinéaste François Girard croit qu'il frappera de nouveau avec son dernier long métrage, Le chant des noms, un film où il est question d'amitié, d'identité, de mémoire et de musique.......Détails.........
Se déroulant en pleine Seconde Guerre mondiale, le film Le chant des noms, adapté du roman de Norman Lebrecht, raconte une histoire d’amitié entre Dovidl Rapoport, un jeune violoniste juif polonais, et le jeune Britannique Martin. 
Le virtuose brille par son absence lors du concert qui doit le révéler au monde entier. S’ensuit une longue quête pour le retrouver.
Pour jouer un tel scénario sans trop tomber dans le piège mélodramatique, François Girard savait qu’il devait compter sur une distribution de haut calibre. Grâce à des acteurs et actrices comme Clive Owen, Tim Roth et Catherine McCormack, c’est mission accomplie.
« Ce sont des personnages difficiles à jouer. Le personnage que joue Tim Roth aurait facilement pu être sucré et mélodramatique. Tim est l’antidote parfait à ça. Il a tellement de "edge" », dit le cinéaste.
Au-delà de la distribution, la musique occupe une place de choix dans ce film. Quelque chose de beaucoup moins naturel qu’on pourrait le croire pour François Girard, qui a souvent travaillé à la mise en scène d’opéras.
« J’ai même pensé ne pas faire ce film à cause de ça », souligne François Girard.
Mais il s’est résigné. « Mon travail à l’opéra a révélé une chose : l’opéra et la musique sont l’ancêtre du cinéma. »
En acceptant de réaliser Le chant des noms, il savait qu’il devait travailler d’arrache-pied pour bien rendre la musique juive au grand écran. Afin d'y arriver, il a fait appel à Howard Shore; un travail qui a commencé deux ans avant le tournage du film.
« [Pour une chanson], à la base, c’est une version d’un chant liturgique chanté dans une synagogue en hébreu, qui est un chant de mémoire. Howard – et ça a pris un an et demi avant que j’entende une seule note – a fait l’archéologie de cette vérité-là », raconte-t-il.
Cette vérité – présente dans la musique, mais aussi dans le scénario – a émané d’un riche travail de terrain. 
Pour une scène du film évoquant Treblinka, un lieu où l’Holocauste a été particulièrement sanglant, l’équipe a cru nécessaire d’aller sur place pour s’imprégner du lieu. François Girard, qui y allait de reculons, a été stupéfait par ce qu’il y a vu.
« Il y avait 300 jeunes, tous habillés en blanc, qui jouaient de la guitare, faisaient des pique-niques et volaient des cerfs-volants. Tout ce qui m’est apparu, c’est l’espèce de résilience juive et humaine. Face à l’horreur, la vie prend son sens », raconte-t-il.
Il est retourné aux planches et a effacé tous les dialogues : « C’est le silence qui s’imposait. »
À travers ce film, François Girard s'oblige à faire ce travail de mémoire.
« Chez les moins de 30 ans, il y a 50 % [de gens] qui ne savent pas ce que le mot "Holocauste" veut dire.
L’Histoire se perd, la mémoire se perd. Je pense qu’on vit dans une société de plus en plus amnésique. »
Le film Le chant des noms, de François Girard, sera en salle dès le 25 décembre.


Source Radio Canada
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