1941 à Paris de nouvelles mesures restrictives sont imposés par le régime de Vichy, dont la fameuse journée sans alcool dans les bistrots.
Au café de Flore à Saint Germain des Prés, c’est la dèche, la toute jeunes comédienne Simone Signoret, alors âgée de 20 ans se souvient.
La propagande allemande est partout. Juste avant la diffusion des films au cinéma, le Lux Bastille ou le Gaumont Palace aujourd’hui disparus, on diffuse des actualités où l’Allemagne se donne le beau rôle.
Le gouvernement de Pétain crée le Commissariat général aux questions juives, à Paris, le port de l’étoile jaune est imposé et une exposition « le juif et la France » a lieu au palais Berlitz dans le 2e arrondissement où les antisémites s’en donnent à cœur joie et où des citations de l’écrivain Louis Ferdinand Céline s’affichent en grand, citations extraites de ces pamphlets « bagatelle pour un massacre », « les beaux draps » et « l’école des cadavres ».
Curieuse période que ce Paris sous l’occupation qui démasque autant de comportements ignobles que d’actes de bravoure, résumés en une seule phrase par Albert Camus « la guerre apprend à tout perdre et à devenir ce qu’on était pas ».
Source France Bleu & Koide9enisrael
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