« La maternité, comme bien d’autres domaines dans la vie dans lesquels on a pu s’engager et que l’on vit mal au point de souhaiter revenir en arrière et faire les choses autrement, peut aussi être une expérience que l’on regrette », écrit Orna Donath dans son ouvrage Le regret d’être mère (Odile Jacob).......Détails........
Un essai qui aborde une question on ne peut plus taboue et qui paraît mercredi en France.
L’occasion d’évoquer cet aspect très peu étudié et rarement évoqué, car l’injonction à devenir mère reste très présente.
Un phénomène #RegrettingMotherhood
Cet essai se base sur une enquête menée auprès de 23 femmes, que cette sociologue israélienne a réalisée dans son pays et publiée en 2015. Depuis, cette enquête a fait beaucoup de bruit et la chercheuse a reçu des témoignages de mères du monde entier.
Au point même que le phénomène a trouvé une déclinaison sur Twitter avec le mot-dièse #RegrettingMotherhood.
C’est dire si certaines avaient besoin de cette libération de la parole. Sachant que la sociologue insiste sur la définition préalable : « le regret a trait non pas à la question de savoir " comment mieux vivre le fait d’être devenue mère ?", mais au sentiment que " c’était une erreur de devenir mère " », écrit Orna Donath.
Regretter la maternité et aimer ses enfants
Avec une nuance de taille : les femmes interrogées expliquent qu’elles aiment leurs enfants, mais que si c’était à refaire, elles choisiraient de ne pas devenir mère. Peut-on aujourd’hui le dire en France ?
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