Changement de décor cet automne. Il a remporté à Stockholm son premier titre sur le circuit ATP et dispute contre Djokovic sa première finale dans un Masters 1000.
«Je suis abasourdi d'atteindre aussi rapidement ce niveau en une ou deux semaines. En même temps, j'ai le sentiment que mon jeu est là.»
C’est un enfant de la balle
Denis Shapovalov est né le 15 avril 1999 à Tel-Aviv, en Israël, d'une mère Russe et d'un père Israélien. Sa famille est arrivée au Canada avant même son premier anniversaire et a immigré en Ontario.
C’est sa mère, Tessa, ancienne joueuse de l’Union soviétique et coach de tennis, qui lui a mis sa première raquette dans les mains à l’âge de cinq ans et qui l’a longtemps formé.
Il est entraîné depuis la fin de l’été par le Russe Mikhail Youzhny.
Plus jeune demi-finaliste de l’histoire d’un Masters 1000
S’il a grandi à Toronto, c’est à Montréal qu’il a éclaté au grand jour en dominant, en août 2017, Juan Martin Del Potro, et au tour suivant Rafael Nadal. Alors 143e mondial, il devenait à 18 ans et 119 jours, le plus jeune joueur de l’histoire à atteindre les demi-finales d’un Masters 1000, ainsi que le plus précoce à éliminer un membre du top 3 mondial depuis… Nadal en 2004. «Quand je l’ai battu, c’était comme un conte de fées», confia-t-il au Figaro en février dernier.
Depuis, il a atteint ce stade de la compétition à trois autres reprises en Masters 1000 (Madrid 2018, Miami et Paris 2019).
Il a envoyé une balle dans l’œil gauche d’un arbitre français
Quelques mois auparavant, il s’était fait connaître pour un fait moins glorieux. A Ottawa, lors du premier tour de la Coupe Davis contre la Grande-Bretagne en février 2017, alors qu’il était mené deux sets à zéro contre Edmund, le jeune gaucher, frustré, avait pété les plombs, frappant de toutes ses forces une balle en direction des tribunes.
Sauf qu’elle avait atterri… sur l’œil gauche de l’arbitre, le Français Arnaud Gabas.
Le fougueux Shapovalov a immédiatement été disqualifié lors du match décisif. Une sacrée tache dans son CV.
Un gaucher avec un revers à une main
Denis Shapovalov est atypique pour un joueur de la nouvelle génération. Il est gaucher et adepte du revers à une main, alors que l’immense majorité des joueurs du circuit utilise un revers à deux mains.
Il a développé sa technique à l’âge de huit ans à Richmond Hill, dans la banlieue de Toronto, où ses parents s’étaient installés. L’affable Shapovalov s’amuse, lorsqu’on évoque son revers à une main de gaucher très spectaculaire, quand il décolle du sol, avant d’asséner une terrible gifle.
«Le revers sauté ? C’est mon coup favori. Pendant un Roland-Garros junior j’en ai fait un et ça a marché. Depuis, je le fais de temps en temps. C’est un coup cool à jouer.»
Source Le Figaro
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