Le chef de la Ligue arabe a fermement pris position sur le fait qu’il n’y aurait aucun accord de paix au Moyen-Orient sans la création d’un Etat palestinien. Considérant que le conflit israélo-arabe s’éternise et qu’aucune des parties ne l’a résolu, la Maison-Blanche a tenté une approche pragmatique ne tenant pas compte du Droit international, mais de la réalité sur le terrain.......Détails........
L’envoyé spécial du président Trump, son gendre Jared Kuschner, a élaboré un plan qui a beaucoup évolué et dont on ne sait rien avec certitude.
La direction palestinienne boycotte la conférence
Ce même Jared Kushner avait déclaré il y a quelques mois que les fameux détails du « Deal du siècle » seraient présentés, après le mois saint du Ramadan. Il s’agit, selon lui, d’une proposition de paix nécessitant des concessions des deux parties, palestinienne et israélienne.
Une conférence dirigée par les Etats-Unis se tiendra la semaine prochaine à Bahreïn sur des propositions pour l’économie palestinienne.
Le chef de la Ligue arabe Aboul Gheit a averti lundi que les tentatives de résolution du conflit israélo-palestinien seraient vaines sans la création d’un État palestinien sur tous les territoires occupés par Israël lors de la guerre de 1967 au Moyen-Orient.
Ahmed Aboul Gheit pointe du doigt un plan de paix encore non publié que Donald Trump a qualifié de «marché du siècle». Dans le cadre de ce plan, une conférence dirigée par les États-Unis se tiendra la semaine prochaine à Bahreïn sur des propositions pour l’économie palestinienne.
Les Arabes doivent adopter une position unie pour y faire face
Les Arabes et les Palestiniens s’attèlent aujourd’hui à prendre une position unifiée confirmant le rejet de tout projet de règlement ne conduisant pas à la création d’un Etat palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale.
Les dirigeants palestiniens boycottent la conférence, affirmant que le plan de paix de Trump risquait de peser lourdement en faveur d’Israël et d’annuler leurs aspirations à la création d’un État en Judée Samarie et dans la bande de Gaza.
Bien que les grandes lignes du projet de plan n’aient pas encore été dévoilées, des sources palestiniennes et arabes mettent en garde contre ce projet en affirmant qu’il jetterait concrètement de l’ombre à la solution des deux États.
« Ce qui est acceptable de notre côté en tant qu’Arabes comme solution, c’est la création d’un État palestinien aux frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem pour capitale » a déclaré Aboul Gheit lors d’un événement organisé par la Ligue arabe.
Aboul Gheit a déclaré que l’acceptation par Israël d’une initiative de paix arabe élaborée par l’Arabie saoudite en 2002 et offrant à Israël des relations normales en échange du retrait du territoire capturé en 1967 était la seule solution acceptable pour les États arabes.
« Si Israël choisit la seule voie raisonnable et acceptée de notre côté en tant qu’Arabes, à savoir la création d’un Etat palestinien … elle sera acceptée dans la région en tant que partenaire régional normal », a-t-il déclaré.
La semaine dernière, un responsable de la Maison Blanche a déclaré que l’Egypte, la Jordanie et le Maroc prévoyaient d’assister à la conférence de Bahreïn.
Les Palestiniens ont demandé à l’Égypte et à la Jordanie de reconsidérer leur participation à la conférence des États-Unis à Bahreïn sous l’égide des États-Unis, craignant que cela affaiblisse toute opposition arabe au prochain plan de paix de Washington.
Un deal du siècle bien mal engagé et qui risque malheureusement de prendre plusieurs siècles…
Source Ajib
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