La chaîne israélienne Channel 13 a annoncé lundi soir qu’Israël avait fait parvenir un important message au Liban, et ce par le biais du chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo.......Détails........
Après une visite en Israël fin mars, l’officiel a rencontré le Premier ministre libanais lors de sa tournée diplomatique. L’occasion d’indiquer à Saad Hariri que "le Hezbollah et l'Iran construisent une usine de missiles" au Liban.
Le chef de la diplomatie américaine aurait reçu cette information de la part de Benyamin Netanyahou lors de leur rencontre dans l’Etat hébreu, a indiqué Channel 13.
Le Premier ministre israélien aurait précisé que cette infrastructure de production de missiles était "récente" et qu’elle se trouvait sur les terres libanaises.
L’Iran et le Hezbollah seraient à l’initiative du projet, découvert il y a peu de temps.
"Pompeo a fait part au Premier ministre Saad Hariri de sa préoccupation face aux activités du Hezbollah au Liban et fait clairement savoir au gouvernement libanais que le mouvement agissait sur place", a indiqué une source américaine à la chaîne israélienne.
L’informateur de Channel 13 a précisé que le chef de la diplomatie américaine aurait fait part à Saad Hariri d’un "danger réel d’escalade avec Israël".
Toutes les informations dont dispose Washington sont également entre les mains du gouvernement libanais, a précisé la source américaine
A l'issue d'une réunion avec le chef du Parlement libanais, Nabih Berri, le chef de la diplomatie américaine avait "insisté sur les préoccupations des États-Unis concernant les activités déstabilisatrices du Hezbollah au Liban.
Le pays du Cèdre était la dernière étape de la tournée de Mike Pompeo au Moyen-Orient en mars.
Ce déplacement était axé sur la création d'un front régional contre l'Iran, ennemi juré des Etats-Unis.
Lors de sa visite, Mike Pompeo avait également tenu une conférence de presse conjointe avec son homologue libanais, Gebran Bassil. Il avait alors appelé Beyrouth à se démarquer des "sombres ambitions" de l'Iran et du Hezbollah.
Gebran Bassil avait toutefois assuré que le mouvement chiite était un "parti politique" et "non une organisation terroriste".
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