Les réalisateurs Claude Lelouch, Roshdy Zem et Emmanuelle Bercot, ainsi que la comédienne Elsa Zylberstein seront en Israël dans le cadre de la 13e édition du Festival du film français du 19 mars au 7 avril....
Le Festival du Film français, conjointement produit par l’Institut français d’Israël et la société Eden Cinéma, se tiendra du 19 mars au 7 avril 2016 dans l’ensemble des Cinémathèques du pays (Tel Aviv, Haïfa, Jérusalem, Holon, Herzliya et Sderot) ainsi qu’au Centre culturel de Savyon et au cinéma Globus d’Ashdod. Drames, comédies sociales ou romantiques : la production cinématographique française, honorée à de nombreuses reprises dans les festivals du monde entier, sera représentée dans toute sa diversité.
Cette année, c’est « Un + une », le nouveau film de Claude Lelouch, qui fera l’ouverture le 19 mars au soir.
Auréolé d’un beau succès public et critique, « Un + une » met en scène Elsa Zylberstein et l’acteur oscarisé Jean Dujardin. Claude Lelouch et Elsa Zylberstein seront tous deux présents pour la soirée d’ouverture à la Cinémathèque de Tel Aviv.
Autre invité de marque pour cette 13e édition : Roschdy Zem. L’acteur et réalisateur viendra présenter en avant-première son film « Chocolat », en clôture du Festival.
Omar Sy (« Intouchables ») et James Thierrée (petit-fils de Charlie Chaplin) font des merveilles dans leur interprétation de l’histoire vraie du clown noir Chocolat, dans la France du XIXe siècle. Grand succès en France, « Chocolat » fera l’objet d’une sortie commerciale en Israël peu après la fin du festival par Naschon Films.
L’actrice et réalisatrice Emmanuelle Bercot sera également présente à Tel Aviv, Haïfa et Jérusalem pour les projections de deux films : « La tête haute », qu’elle a réalisé et qui a fait l’ouverture du dernier Festival de Cannes et « Mon Roi », réalisé par Maïwenn, pour lequel elle a remporté le Prix de la Meilleure interprétation féminine au Festival de Cannes.
Cette année, le Festival reçoit le documentariste Georges Benayoun, pour la projection de « Profs en territoires perdus de la République », basé sur un ouvrage de 2002 intitulé « Les territoires perdus de la République ». Témoignage lucide sur la violence et l’intolérance qui sévissent dans certains établissements de la banlieue parisienne, le film donne la parole à ces enseignants et parents confrontés à une jeunesse sans repères.
Une soirée-débat consacrée aux questions d’éducation et d’identité est organisée le 23 mars à la Cinémathèque de Tel Aviv, en présence de Georges Benayoun et de Dana Hastier, directrice de France 3.
Un second documentaire sera ensuite projeté : « Les Français, c’est les autres », des réalisateurs Isabelle Wekstein-Steg et Mohamed Ulad, qui seront tous les deux présents.
Le film est une évocation vibrante du sentiment de déracinement et de perte d’identité des enfants de l’immigration.
L’actualité résonnera, parfois douloureusement, lors de cette édition du Festival. « Made In France », thriller qui met en scène un journaliste infiltré dans une cellule djihadiste, qui le poussera dans ses derniers retranchements, fera l’objet d’une projection inédite.
Enfin, le Festival rendra hommage au réalisateur Jacques Rivette, disparu cette année, avec la programmation de deux de ses chefs-d’œuvre : « La Belle noiseuse » et « Va savoir ».
Source IsraPresse